Né en 1933. Pied-noir, militant du MNA. 1933-1962. Tiaret, Mascara, Alger, Paris, Sidi Bel Abbés, Alger, Paris.

Né à côté de Tiaret dans une famille juive, il subit les lois de Vichy. Sa famille est aidée par les musulmans et par le MTLD. En 1945, il manifeste avec les scouts musulmans. Etudes à Mascara puis à Alger où il vit une grande aventure amoureuse et une rencontre avec un trotskiste qui lui fait découvrir l’internationalisme. Il poursuit ses études de droit et de lettres à Paris et rejoint l’Usta (union syndicale des travailleurs algériens dont il organise le congrés en 1957 qui lui vaudra une forte acclamation. Il est un des deux survivants des assassinats fomentés par le FLN contre la direction de l’Usta. Appelé pour son service, il décide de rejoindre Bellounis. Il ne réussira pas car le désaccord nait entre ce dernier et le MNA. Il reçoit l’ordre de rejoindre l’armée française. Il vit le 13 mai à Alger en s’occupant de l’état-civil. En voyant les scènes de fraternisation il pense qu’il y a un vrai changement et qu’une Algérie nouvelle est possible. Il passe en jugement pour atteinte à la sureté de l’Etat et est envoyé dans le grand sud où il étudiera Saint-Augustin. Il se marie en 1959 et ne repart pas en Algérie pour cause d’appendicite. Il est affecté à Versailles et se fait une fracture du fémur. Il est libéré en décembre 1961. En 1962, il fait venir ses parents en France. Il attend toujours la convocation d’une assemblée constituante.