Par son testament olographe du 12 novembre 1819, le baron Auget de Montyon lègue au conseil général des hospices civils de Paris une somme équivalant aux trois quarts de sa fortune, dont les rentes doivent servir à la distribution de secours aux convalescents sortant d'une hospitalisation ou ayant bénéficié d'un traitement à domicile. Chaque année, une somme d'argent représentant les revenus de la fondation Montyon est mise par l'administration hospitalière à disposition des bureaux de bienfaisance pour être ensuite redistribuée aux nécessiteux à leur sortie de l'hôpital. L'ordonnance royale du 27 octobre 1824 autorise l'emploi du legs de Montyon.