Pierre Fave, notaire. — Protocole. — Répertoire. — Compromis entre Pierre Didier, l'aîné, et autre Pierre Didier, le cadet, frères, de Correns, et sentence arbitrale en provençal ; partage de biens entre les mêmes (23 et 29 février) (fos 2 et 7). — Obligation de 6 setiers (240 l.) de blé par Christophe Gastaud, en faveur d'Astruc Abraham, juif, tous les deux de Saint-Maximin (2 mars) (f° 14). — Bail emphytéotique d'une terre à Seillons, pour y édifier un moulin à farine, concédé par noble Jean de Villeneuve, seigneur du lieu, à Pierre, Henri et Bertrand Jay, frères, de la Val de Massoynis, et Barthélemy Textoris ou Texier, de Massoynis, tous habitant à Saint-Maximin, avec diverses facultés, moyennant une charge (160 l.) de blé de cens annuel et autres obligations (f° 18 v°). — Acte d'association entre lesdits frères (f° 20 v°). — Obligation : de 10 florins pour prix de 4 charges (640 l.) de blé, par Nicolas Assel, de Brignoles, en faveur d'Abraham Astruc, juif de Saint-Maximin ; remboursé en 1497 par Isnard Assel, fils de feu Nicolas, à noble René de Saint-Maurice, cessionnaire d'Abraham Astruc, fils et héritier d'Abraham (16 avril) (f° 21 v°) ; — de 25 florins, reçus en prêt, par noble Honoré de Glandevès, seigneur de Gréoulx, en faveur du même juif (f° 25 v°). — Quittance par Pierre de la Porte, procureur d'Argentine, veuve de Guigues Gantelme, tutrice de Guillaume, son fils, en faveur de Reine de Castel, épouse et procuratrice d'Isaac Creste, juif d'Aix, de 5 florins dus et avérés en justice par ces derniers (24 mai) (f° 26). — Obligation de 26 setiers (10 hectol. 40), de blé, par Antoine Cortès, de Bras, habitant à Saint-Maximin, en faveur d'Abraham Mosse [Moïse], juif de cette ville (12 juin) (f° 27). — Approbation par Sauveur Jausserand, procureur de noble Frère Baptiste de Grimaud, commandeur de Bras, de vente de terre à Saint-Maximin, quartier de Ricals, relevant de sa directe, au profit de Nicolas Spinel, de ladite ville (29 id.) (f° 30). — Procuration par Jean Curet, procureur fiscal du Roi, à Jean Piquet, notaire, à l'effet de contraindre les possédant biens de Seillons, à payer au trésorier la latte due pour le procès des cavalcades dudit Seillons [contre le seigneur du lieu ( ?) ] et recevoir les informations « contra quoscumque insultantes contra judeos et verba proferentes, incitando cruce signatos qui transierunt per hunc locum et qui bona mobilia depredata a Judeys Lambisci a dictis cruce signatis iruerunt ( ?) » (23 juillet) (f° 32). — Ratification par noble Jean de Villeneuve, seigneur de Seillons, de la quittance de 50 florins donnés en son nom et par son procureur, Pierre Gachon, à noble Hugues de Villeneuve, seigneur temporel de Vence, pour solde (18 août) (f° 34 v°). — Quittance de 28 florins par Abraham Astruc, juif de Saint-Maximin, fils et cohéritier d'autre juif, Abraham Solomon, en faveur de Guillaume Quinson, de Quinson (f° 38 v°). — Obligation de 6 florins, contractée par Bertrand Mengaud, de Cotignac, sous la caution de noble Reforciat de Castellane, seigneur de Salernes, en faveur d'Abraham Mosse [Moïse], juif de Saint-Maximin (f° 40). — Achat par le même Mosse de toute la laine de Fouque Rigaud, de Cotignac, et de ses frères et quittance de 23 florins d'acompte (f° 41). — Compromis entre les mains de noble Honoré [de Glandevès] de Gréoulx, fils du seigneur de ce lieu, par Antoine Chaudier et Antoine Cornilhe, dudit Gréoulx, débiteurs, d'une part, et Abraham Astruc, fils et cohéritier d'Abraham Salomon, juifs de St-Maximin créanciers, d'autre part, d'un différend relatif au remboursement d'une dette (30 septembre) (f° 45). — Obligation : de 31 florins pour prix de certaine quantité de brebis entrées dans leur 2e année « novellorum », par Pierre Raymond, de Puiloubier, en faveur de noble Hugues Puget, de Saint-Maximin (4 octobre) (f° 48) ; — de 56 florins, pour prix de 3 quintaux (120 k.) de laine et de 2 « trenteniers » de brebis, par Pierre Talard, de Saint-Maximin, en faveur d'Abraham Astruc, juif de la même ville (8 id.) (f° 49) ; — de 400 florins, pour les négocier de compte à demi, « ad medium lucrum », passée par Jacques Fresquière, de Saint-Maximin, en faveur de Madeleine Jusquin, épouse de noble Balthazar de Cabanes, homme de loi de la même ville, sous la caution d'Alaysonc, épouse dudit Fresquière, et de Jean son fils (11 id.) (f° 49 v°) ; — par Meyerie, veuve de Jean. . . . . . . , peintre de Brignoles, en faveur de Bonjac Bonjuers, juif de Saint-Maximin, de 2 florins 1/2 reçus en prêt (7 novembre) (f° 51 v°). — Prix fait entre Jean du Pont, dit le Picard, menuisier de Marseille, et Abraham Astruc, juif de Saint-Maximin, pour la confection : 1° d'un banc de bois tourné, de 12 pans (3m) de longueur avec enfonçure par devant et sur les côtés crête de poisson et 4 lions ; 2° d'une table à manger de 10 pans de longueur, « embotadam » ; 3° de 2 petits bancs « à novella potencia », sculptés à feuillages ; 4° d'un dressoir de 5 pans (1m25) de longueur et de largeur proportionnée, à 4 enfonçures, avec layettes, sculpté et orné par devant et sur les côtés de feuillages et 2 guichets [petites portes], de 5 pans de haut ; 5° de 4 escabeaux ; le tout de noyer, en fournissant le bois, et moyennant 12 florins et 1 setier (40 l.) de blé, reçu présentement (28 id. 1464) (f° 53 v°). — Mise en possession : du prieuré de Sillans, vacant par décès, en faveur de Pierre Angelier, chanoine de Barjols, qui a opté pour ledit bénéfice, Jacques de Briançon, autre chanoine, ayant opté pour le prieuré de Pontevès, suivant le droit et la coutume (28 mai) (f° 72) ; — du prieuré de Tavernes, vacant par décès, en faveur du même, Jacques Rivière, aussi chanoine, ayant opté pour le prieuré de Sillans ; ladite mise en possession faite malgré Jacques Romey, prêtre de ladite église, qui a refusé son ministère, n'ayant pas de lettres de son supérieur (7 juin 1465) (f° 72 v°). — Contrat de mariage entre François Richelme, de Guillaumes, et Antoinette Garin, de Fox, fille de Jean, contenant adoption par ce dernier de son futur gendre, attendu que « ipse est homo sui juris » et hors de puissance paternelle ou autre, devant le vice-bailli et vice-juge de la cour dudit Fox (3 février) (f° 111 v°). — Quittances par noble Jean de Villeneuve, seigneur de Seillons, en faveur de divers habitants dudit lieu, de solde d'arrérages de tailles ou droit de cavalcade dus depuis longtemps et au sujet desquels il y avait eu procès entre ledit seigneur et ses vassaux ; suivi de 3 sentences à son profit (18 mars 1466) (fos 124, etc.). — Actes contenus dans ce protocole passés par : Abraham Astruc, juif de Saint-Maximin, 15, dont 12 obligations ; — Abraham Mosse [Moïse], juif de la même ville, 15 dont 12 obligations.