L'enquête se déroule chez Léon Larose, hautboïste de Poussan, qui chante des airs qu'il jouait à l'époque. Sollicité par l'enquêteur, il se souvient de son dernier carnaval en 1929 et donne des informations sur d'autres occasions festives. Il raconte avoir joué une fois à Sète pour les joutes, à Balaruc pour la mi-carême avec l'orchestre où il jouait de la clarinette et il se souvient aussi avoir remplacé d'autre musiciens en d'autres occasions. Il parle notamment d'un conseil de révision à Loupian, où il avait remplacé le père de Briançon, hautboïste réputé de Sète, Il raconte ensuite comment se passait la fête et le bal après la promenade de l'âne au Carnaval de Pézenas et à celui de Bessan.

Son répertoire pour le bal suivait un schéma fixe, qui était composé par la séquence de Polka, Scottish, Mazurka et Valse. Il savait s'adapter aux différentes circonstances où il jouait, en soulignant que par rapport à la musique, il ne faisait pas de politique mais jouer l'Internationale pour le parti communiste ou la Marseillaise pour les fêtes républicaines ne lui posait pas de souci et il dit qu'il aurait bien pu jouer aussi pour le curé de la paroisse. L'enquêteur lui donne des renseignements sur un disque qui réunit les enregistrements des « aires des joutes jouées par Philippe », dont on parle pendant l'enquête.