Évadé par l'Espagne en janvier 1943, Robert Léon rejoint l'Afrique du Nord et devient le chauffeur du colonel Marcel Thuaire, ce dernier étant chef du 2e bureau du 2e corps d'armée en 1943-1945, puis chef de corps du 152e régiment du Génie à partir de février 1945. Robert Léon participe ainsi aux campagnes de Tunisie (1943), d'Italie (1943-1944) et de la Libération (1944-1945).

Frédérique Léon-Guittat évoque l'itinéraire de son père en 1943-1945 dans un ouvrage : Ma dernière vie, sur les routes de la guerre, Drancy-Lérida-Tunis-Sienne-Colmar-Innsbruck, 274 p. imprimées (2005).