Document d'archives : Krasucki (Henri), militant de la Confédération générale du travail et du Parti communiste français.

Contenu :

Documentation suite au décès d'Henri Krasucki (1924-2003).
1. Faire-part de décès et d’obsèques. 24 janvier 2003.
2. L’Humanité, pages 8-10 : Henri Krasucki, passion simple. 27 janvier 2003.
3. Institut CGT d’Histoire sociale : communiqué d’Éliane Bressol, secrétaire générale de l’Institut. 28 janvier 2003.
4. L’Humanité, page 12 : le dernier chemin d’un révolutionnaire. 31 janvier 2003.

Cote :

2002 26 59

Inventaire d'archives :

Pièces isolées sur support papier.

Informations sur le producteur :

Henri (né Henoch) Krazucki (1924-2003) naît à Wolomin (Pologne), de parents émigrant en France entre 1926 et 1928, victimes de l'anticommunisme et de l'antisémitisme. Militants communistes en Pologne, Isaac et Léa Krazucki, tenant un atelier textile à Belleville (Paris (20 ème )), reprennent leur engagement au sein de la Confédération générale du travail unitaire, du Parti communiste français, et d'organisations juives révolutionnaires. Dès son enfance, Henri Krazucki intègre la section de Belleville de la Jeunesse communiste. Après avoir obtenu son CAP d'ajusteur, il est embauché chez Renault.
En 1940, lorsque les troupes nazies entrent dans Paris, il travaille à Levallois. Fin 1940, il intègre la Jeunesse communiste, dans la section juive de la main d'oeuvre immigrée du Parti communiste français. Une fois le pacte germano-soviétique rompu, il participe à des sabotages, à des distributions de tracts et à des opérations militaires. Il voit ses responsabilités passer de l'échelon local à l'échelon parisien jusqu'en 1942.
Tout comme son père Isaac, arrêté en janvier 1943, déporté et gaz à Birkenau en février 1943, Henri est arrêté en mars 1943, puis torturé. Emprisonné à Fresnes, puis à Drancy, il est déporté à Birkenau en juin. Il est évacué à Buchenwald en 1945, où il participe à l'insurrection du camp.
Il retourne en France le 28 avril 1945, et devient l'un des dirigeants du Parti communiste français. Naturalisé français en 1947, il devient permanent syndical à la Confédération générale du travail. Dans ce cadre, il participe notamment à la négociation des accords de Grenelle. De 1982 à 1992, il est secrétaire général de la Confédération générale du travail.

Informations sur l'acquisition :

Don de Françoise Bosman en 2004.

Conditions d'accès :

Communicabilité : libre (délais du Code du patrimoine échus).

Description physique :

4 pièces.
Importance matérielle :
0.046

Ressources complémentaires :

Inventaire : Françoise Bosman. Complété par Simon Vérove.

Où consulter le document :

Archives nationales du monde du travail - ANMT

Archives nationales du monde du travail - ANMT

Liens