Vente par René Marquet, notaire royal en la ville de La Roche-Pozay, à Pierre de Parchappes, écuyer, sieur de Saint-Aubin, demeurant au château d'Esque-Joignant, paroisse de Veniers (?), « c'est assauoir le lieu et maison noble de La Greau, estant bastye en deux chambres haultes, selier soubz iceles, bassecourt et colombier, fruytier (?), jardins, cherrières, vignes et taillis, le tout contenant 40 boycelées de terre ou environ, mesure de Saint-Savin, en la paroisse de La Bussière, joignant d'une part la rivière de Gardempe et la garenne de la seigneurie de Nalliers, une muraille entre deux, estant des appartenances de la présente vendicion ; d'autre le chemin tendant du Chesne à Saint-Savin. Plus une pièce de terre contenant 5 boycelées, partie plantée en vigne et partie en labourage, assise près le lieu de La Greau, tenant d'une part les vignes des Ligaubes qui tiennent aux terres du seigneur de Chastillon, » etc., et autres héritages désignés au contrat ; le tout abandonné moyennant la somme de 470 livres tournois « Faict et passé au-dict lieu et chasteau d'Esque-Joignant, le 14e jour de juillet, lan mil cinq cens soixante et troys, et se sont lesdicts de Parchappes et Marquef, soubz-signez en la mynute de ces présentes. » Au dos est écrit : « Je sonbz-signé damoiselle Françoise d'Argences, vefue de feu noble homme Pierre de Besdon, lui viuant escuyer, seigneur des Aubins, confesse avoir eu et receu les lotz et vantes du contrat au blanc de l'aultre part, en ce qui est tenu de la seigneurie de Chastillon, dont je tiens quite l'acquéreur, etc. tesmoing mon sing cy mys, le 9e jour d'octobre 1564, signé : d'Argences. » - Sentence rendue sur la demande en main-levée de saisie féodale, prononcée par le « procureur de la Court » demandeur en saisie du lieu de La Greau ; Claude Bromer, écuyer, sieur de Mareulx, et demoiselle Françoise d'Argence, sa femme, auparavant veuve de René de Conche, vivant écuyer, « sieur de la Court de céans, » poursuivants, d'une part ; contre demoiselle Avoye de La Touche, veuve de François d'Almaigne, vivant écuyer, sieur de Nalliers, « achepteresse dudit lieu de La Greau ; Marc Ligault laisné, et Marc Ligault le jeune, cy-devant commissaires établiz surledict lieu de La Greau, à la requeste dudict procureur, et paravant par maistre Jehan Chasseloup, leur procureur, d'aultre part. Lesdictz procureur et Bromer ont requis que, en exécutant les santances des 7e mars et 13e septembre 1577, ladite de La Touche soit condampnée pour les ventes et honneurs de l'acquisition par elle faicte, dudict lieu de La Greau, de Pierre de Parchappes, escuier, sieur de Sainct-Aulbin, dès le 26e jour de juillet, l'an 1576. » La dame d'Almaigne ayant satisfait à la demande des poursuivants, il lui a été donné main-levée de la saisie pratiquée sur les objets de son acquisition et « investie, suiuant son achap, dudict lieu de La Greau. » - Ventes par François Moreau, maréchal, demeurant en dernier lieu au bourg d'Yzeure, à demoiselle Marie de La Touche, dame de Nalliers, de deux pièces de terre, l'une contenant quatorze boisselées et l'autre trois, mesure de Saint-Savin, etc. (6 pièces, parchemin).