Où se trouve la déclaration de tous les héritages, cens et rentes appartenant à ladite abbaye, rédigé en 1464 en vertu d'un édit de Louis XI, daté de 1463, transcrit en 1772 à la requête de l'abbé Cureau. Au revers du feuillet de garde se trouve une note de M. Quantin, précisant la date à laquelle l'original de la présente copie a été compilé. Suit une table moderne divisée par ordre des matières et comprenant l'énumération des documents copiés (f. I-XII) ; la déclaration des héritages séant à Vézelay (f. XIII-XXVII) ; des censives attachées au service de la secrétairerie, du cellérier, de la chantrerie, de l'infirmerie ; à la salle de l'abbé, à la pitancerie et à la petite pitancerie, au service des anniversaires, à l'office de la chambrerie et à celui de l'hôtellerie, l'édit de Louis XI, le mandement fait aux religieux et la collation de la grosse. Le titre du registre est conçu ainsi : « Cartulaire ou procès-verbal des commissaires royaux, des années 1463, 1464, où (sic) denombrement des biens de Labbaïe de Vezelai fondée en lan 838 transcrit par les soins et à la requisition de Monsieur l'abbé Cureau 1772. » Suit une table alphabétique de l'époque, par domaines, rangés selon l'ordre alphabétique. Les documents copiés, précédés d'un court avant-propos, sont les suivants : 1° l'acte de fondation du monastère de Vézelay par Gérard de Roussillon et sa femme Berthe (838) ; 2° la confirmation de ladite fondation par le pape Nicolas Ier (865) ; 3° charte de privilèges et de garde octroyée par le roi Charles le-Chauve (868) ; 4° bulle du pape Jean VIII confirmant le remplacement des religieuses à Vézelay par des Bénédictins, et faisant diverses concessions à ladite abbaye (878) ; 5° charte du roi Louis VI confirmant les privilèges émanés de ses prédécesseurs (1119). Après la charte de Louis-le-Gros on lit la remarque suivante : « Et faut noter que l'on obmit de mettre le double des lettres des rois précédents desdittes confirmations et privilèges par eux donné à ladite église, tant pour ce qu'elles sont a très mal écrittes et à grande peine les peut-on lire, comme pour ce que les dittes lettres dessus transcrittes dudit feu roy Louis sont narratives en effet des autres. » Le dénombrement des héritages commence ainsi : « Sensuit la déclaration des héritages appartenant à la ditte église de Vezelai, séants tant en laditte ville de Vezelai comme es villages et territoires de la poté dudit Vezelai » (1772).