Document d'archives : YOUNG Margueritte

Contenu :

Lieu de l'entretien : La contemporaine (ex-BDIC).
Interviewer : Helios Figuerola (Sociologue).
Cameraman : Luis Briceño.

Cote :

NUMAUD/10/093

Informations sur le producteur :

Marguerite est née à Viña del Mar en octobre 1956, de mère française. Ses grands-parents maternels français ont fait la Résistance contre les nazis en France, puis émigré au Chili. Pour cette raison, les sujets politiques ont toujours été présents dans la vie familiale de Marguerite et de ses frères, ayant tous eu une appartenance à des organisations politiques. Elle a commencé ses études dans une école française a Viña del Mar avant que toute la famille se soit installée à Santiago. Là, elle est entrée au Lycée n°7 pour filles tout en commençant son engagement politique au Front des Etudiants Révolutionnaires (F.E.R.). Pendant l’été austral de 1972, elle a participé aux “trabajos voluntarios” des jeunes et des étudiants et lycéens dans des zones rurales et dans la même année elle a rejoint le Mouvement de la Gauche Révolutionnaire (M.I.R.) faisant partie de sa “Brigada Secundaria” de Santiago. Après le coup d'État, elle a perdu contact avec ses camarades militants mais s'est tenue informée par l'intermédiaire de ses frères aînés, qui eux, ont poursuivi leur activité politique. L'un d'eux a dû quitter rapidement le pays en raison de ses antécédents politiques et bientôt un autre de ses frères a été arrêté en 1974. Son fiancé le fut aussi dans la même année et cette situation obligea le départ du reste de la famille vers la France, avec Marguerite, en 1974. Avant de quitter le pays, elle a réussi à contracter mariage avec son fiancé dans la prison où il restait détenu. En France, Marguerite a rejoint l'activité de solidarité de l'exil envers les prisonniers politiques de la dictature chilienne. En 1975, alors que son mari était emprisonné au Chili, elle a participé à une grève de la faim à Paris avec trois autres épouses de prisonniers. À la fin de la décennie, elle a mis fin à son adhésion au MIR pour s'être opposée à la politique de retour destinée à reprendre la lutte clandestine au Chili. Elle a consacré sa vie militante à l'action en tant qu'assistante sociale. Depuis la fin de la dictature elle est revenue sporadiquement au Chili et a maintenu un niveau d'information discret sur la situation politique, sociale et économique chilienne, en préservant les principes qui l'ont conduite à être une militante. En 2016, elle a subi la perte de son frère Guy Noël, un ancien militant du MIR, qui était en grande partie son mentor et qui est mort à Paris assiégé par les traumatismes causés par son passage à la torture et à la prison en 1974. Marguerite a fait partie, depuis sa création, de l'Association d’anciens prisonniers politiques chiliens résidant en France.

Description :

Mise en forme :
Chapitrage chrono-thématique :
00 :00 :20 Presentación.
00 :02 :015 Militancia.
00 :17 :00 Golpe de Estado y actividad política.
00 :27 :54 Exilio.
00 :55 :15 Adrian, hijo de Margarita y su identidad de chileno.
01 :00 :42 Dejar el MIR. La dificultad de transmisión de lo pasado.
01 :15 :35 Relación con el Chile actual
01 :21 :49 Fin

Description physique :

Information matérielles :
MPEG-4
Importance matérielle :
1h 22min

Liens