Justice prévôtale. — Plainte de Georges Combes, de Saint-Juéry, contre le capitaine Prales et des gens armés, entre autres Coste, cordier du Bout-du-Pont, dit le Cordayrou, qui avaient tué le fils du plaignant, tandis qu'il levait la dîme pour le compte du chapitre Sainte-Cécile. — Informations : contre Louis d'Estienne, d'Albi, qui, chargé par le duc de Joyeuse et d'Ambres, « gouverneurs dans le pays pour le parti des vrais catholiques, » de garder, en qualité de capitaine, la ville de Saint-Juéry, l'avait livrée, de concert avec le notaire Gausserand, aux partisans du roi de Navarre ; — contre des voleurs qui s'étaient embusqués dans les bois de Rouffiac, pour dévaliser les passants ; — contre trois soldats de la garnison d'Albi, qui avaient pillé, de nuit, et à main armée, la maison de l'hôtelier du Rieu-de-Lanel ; — relative à un autre pillage de maison près de l'église Sainte-Martianne de Lescure ; — contre des soldats qui avaient également dévalisé une maison, au foiral du Castelviel : le consul Clarenc entendu déclare que les soldats ruinent ainsi le pauvre peuple ; qu'ayant été appelé, il s'est rendu au foirai, avec sa robe consulaire, mais que son autorité a été méconnue, qu'il a été insulté, pris par la barbe, traité de politique, et qu'il n'a échappé à un coup d'épée qu'en prenant la fuite.