1-9. Lièves des dîmes perçues par le prieur de Mazérat dans les lieux de Mazérat, La Brousse, Montpinoux, Esfacy, Les Clauses, Les Essialles, La Brequeille, Les Sausses, Le Mazel, Le Boucherand, Le Bouchet, paroisse de Mazérat-Aurouze, et de La Visade, Charbonnière, Le Rif, Le Bos, Langlade et L'Air, paroisse de Saint-Etienne-près-Allègre (1701-1736). – 10-20. Procès devant le sénéchal d'Auvergne contre Jean Desausse, laboureur d'Esfacy et Pierre Allemand, des Essialles, paroisse de Mazérat-Aurouze, à l'effet de les obliger à payer la dîme de leurs biens sis auxdits lieux (1724). – 21. Joseph Reynaud, curé de Mazérat, reconnaît que le moulin dit d'Aurouze appartenait à la paroisse de ce nom (9 juillet 1731). – 22-31. Procès devant le sénéchal d'Auvergne contre Barthélémy Visade, des Clauses, paroisse de Mazérat-Aurouze, en paiement de la dîme d'un champ, d'une contenance d'environ 12 cartons. Visade, ayant succombé en première instance, fit appel le 24 avril 1738 au parlement de Paris (1737-1738). – 32. Acte sous seing-privé par lequel Etienne Vauzelles, curé de Mazérat-Aurouze, fait abandon de toutes les novales au profit de l'abbaye de La Chaise-Dieu moyennant une redevance annuelle de 2 septerées et de 4 cartons de seigle (3 juin 1740). – 33-39. Pièces du procès intenté devant le sénéchal d'Auvergne contre Claude Thomas, laboureur du Monteil, paroisse de Mazérat-Aurouze, en paiement de la dîme de biens sis audit lieu. Le dossier est incomplet de la sentence intervenue (1740-1746). – 40-42 bis. Plans du village de Faveyrolles et héritages attenants, paroisse de Chassagnes, dépendant du prieuré de Mazérat (1744). – 43-46. Bail par l'abbaye de La Chaise-Dieu des revenus du prieuré de Mazérat dans les paroisses de Mazérat-Aurouze et de Saint-Etienne près Allègre, à Charles Renard, marchand de Paulhaguet, et à Louis Dupuy, commissaire à terrier de La Chaise-Dieu, moyennant 1 250 livres, l'obligation de payer les novales du curé et l'obligation de planter annuellement 12 arbres fruitiers dont 8 pommiers et 4 poiriers (16 mai 1761) ; autre bail audit Renard, moyennant 400 livres, le paiement de la portion congrue des curés et vicaires des 2 paroisses, et la plantation de 12 arbres fruitiers comme dessus (16 septembre 1769). A ces baux sont joints 2 états de vérifications des immeubles du prieuré, constatant l'état de délabrement des murs du prieuré et la nécessité d'y faire des réparations (1777). 1761-1777. – 47. Signification aux religieux de La Chaise-Dieu de l'acte d'option d'Etienne de Vauzelles, curé de Mazérat-Aurouze, qui accepte une somme annuelle de 500 livres pour sa portion congrue, au lieu de la redevance de 300 livres, de 11 cartons de blé et des novales qui constituaient son casuel (8-9 décembre 1768). – 48-49. Bail à terme par les religieux de La Chaise-Dieu des entiers revenus du prieuré de Mazérat à Charles Renard, marchand de Paulhaguet, moyennant 400 livres, dont 200 affectées à la portion congrue du curé et du vicaire du lieu (16 septembre 1769). – 50. Bail à loyer par les religieux de La Chaise-Dieu à Antoine Gleyze, curé de Mazérat-Aurouze, de la maison prieurale et d'une chambre sise audit lieu moyennant 30 livres annuelles (19 octobre 1771). – 51. Bail à. ferme à Antoine Gleyze, curé, des revenus du prieuré de Mazérat-Aurouze (2 décembre 1777). – 52. Résiliation du bail des dîmes du prieuré de Mazérat-Aurouze par suite de l'abandon de ces dîmes au curé du lieu (30 mai 1787). – 53. Bail à ferme à Antoine Gleyze, curé de Mazérat, des revenus du prieuré de Mazérat-Aurouze, moyennant 250 livres, l'obligation de payer les congrues de son vicaire portées à 350 livres, de poursuivre à ses frais un procès engagé avec le sr. Le Normand, sgr. de Flaghac, au sujet d'un bois, d'entretenir le choeur de l'église et de faire copier un terrier (30 juillet 1787). – 54. Bail à loyer par les religieux de La Chaise-Dieu à Antoine-Louis Martin, curé de Mazérat-Aurouze, d'une chambre, avec chenevière, sise audit lieu, moyennant 15 livres par an (11 novembre 1787). – 55. Mémoire juridique établissant que le prieuré de Mazérat-Aurouze possède, outre un revenu de 2.900 livres, la jouissance d'une maison réparée à neuf en 1774 et 1775, et que ses charges s'élèvent à 1 575 livres en argent, outre des redevances en nature. Ce mémoire est établi à la requête d'André Ansard, prieur, lequel avait succédé en 1775 à Robert Gillet, résignataire ; ce dernier avait lui-même succédé en 1741 à Nicolas Marin Perrin, résignataire (XVIIIe siècle). – 56. Plan indiquant la délimitation des « dixmeries » réciproques des prieurés de Mazérat-Aurouze et de Chassagnes, dressé d'après les indications fournies par un accord du 8 août 1451 (XVIIIe siècle).