Document d'archives : Fonds Édouard Henri Monnier (1871-1941), aumônier protestant de la 66e division d'infanterie (66e DI), pasteur, doyen de la...
Titre :
Fonds Édouard Henri Monnier (1871-1941), aumônier protestant de la 66e division d'infanterie (66e DI), pasteur, doyen de la Faculté de théologie protestante de Paris : clichés stéréoscopiques personnels sur plaques de verre pris dans les tranchées et sur le Front (originaux négatifs, tirés en positifs noir et blanc).
Contenu :
Cote :
149 PRI 8
Inventaire d'archives :
Informations sur le producteur :
Après des études secondaires au lycée Condorcet à Paris, Henri Monnier obtient deux licences de lettres et de droit en 1889 à l'Université de Paris et entre à la Faculté de théologie protestante de Paris en 1890, devient licencié en 1903 puis docteur en 1906. Il est consacré en 1895 à Saint-Quentin et son premier poste est consacrée aux ouvriers de Sin-le-Noble près de Douai. Il est appelé à Paris en 1897 comme suffrageant du pasteur de la paroisse de Bercy.
Le 29 novembre 1898, il épouse au Havre (Seine-Maritime) Suzanne Du Pasquier (1876-1965), avec laquelle il a deux filles en 1899 (Liliane) et 1902 (Hélène).
En 1909, Henri Monnier est appelé par la Faculté comme directeur de séminaire et professeur de théologie et de grec. Devenu pasteur titulaire de l'Etoile en 1919, il ne quitte son poste qu'en 1933, année où il est nommé doyen de la faculté. En 1936, il est nommé professeur d'histoire des religions, dernière chaire des trois qu'il occupe à la faculté. Doyen de la faculté, il crée son bulletin en 1934 et en est nommé doyen honoraire en 1941, en reconnaissance des services rendus.
Henri Monnier est, dès les années 1910, l'un des principaux acteurs français du mouvement du christianisme social. En 1917, il pose les jalons de ce qui deviendra l'Association des pasteurs de France et préside sa revue "La Confiance".
Alors que militairement, il est classé "service auxiliaire" de 1894 à 1914, Henri Monnier s'engage volontairement comme aumônier protestant auprès de la 66e division d'infanterie (66e DI) en mai 1915 ; il est rattaché au Groupe de brancardiers divisionnaire de l'unité (GBD 66). Envoyé en 1915-1916 dans les Hautes-Vosges et en Alsace sur le front de l'Hartmannswillerkopf, première position libérée par les Français en Alsace occupée, Henri Monier est ensuite dirigé dans la Somme en 1916 en première ligne, et enfin à nouveau en Alsace de 1917 à 1918. Il est démobilisé le 20 décembre 1918. Henri Monnier raconte son expérience au Front dans deux ouvrages de souvenirs édités après la guerre "Première impression du front (mai - novembre 1915)", puis "Aumônier aux armées (décembre 1915 - octobre 1918)".
Cité à l'ordre de la division le 16 février 1916, Henri Monnier est également titulaire de la Légion d'Honneur en février 1921.
Henri Monnier décède le 16 juillet 1941 à Paris.
Informations sur l'acquisition :
Description physique :
Ressources complémentaires :
Lieux :
Ban-de-Sapt (Vosges, France), Aisne (Hauts-de-France, France ; département), Grand Est (France ; région administrative), Celles-sur-Plaine (Vosges, France), Vosges (Grand Est, France ; département), Saint-Quentin (Aisne, France), Metzeral (Haut-Rhin, France), Husseren-Wesserling (Haut-Rhin, France), Gérardmer (Vosges, France), Île-de-France (France ; région administrative), Haut-Rhin (Grand Est, France ; département), Hartmannswiller (Haut-Rhin, France), Hauts-de-France (France ; région administrative), Paris (Île-de-France, France ; département)