Contrat de mariage de Pierre Bouclet (quelquefois Boclet), fils de Claude Bouclet, laboureur à Charnay, avec Pernette Chapolard, fille de feu Benoît Chapolard ; exploit des criées des biens de Benoît Chapolard, adjugés à François Cornut, pour la somme de 10 écus d'or sol ; obligations souscrites par Pierre Bouclet au profit de plusieurs particuliers ; quittances ; sentence de la juridiction de Châtillon-d'Azergues, condamnant Bouclet et sa femme à payer à Jean Delaroche, laboureur, la somme de 55 livres ou à lui donner des biens-fonds d'un prix équivalent ; testament de Pernette Chapolard, femme de Pierre Bouclet, en faveur de Claude Bouclet, leur fils ; quittance d'Amblard Bouclet en faveur de Louise Perret, sa femme, de la somme de 250 livres, « en déduction et à bon compte de ses droicts constituez par son contract de mariage ; » transport d'une somme de 60 livres 18 sous, par Benoît Guingonnaud, marchand à Pontcharrat, à Jean Rouvière, huissier collecteur au bureau des finances de Lyon, son beau-père ; requête d'Amblard Bouclet, fils de Pierre et de Pernette Chapolard, pour obtenir le payement d'une somme à lui due sur l'hoirie de ses père et mère ; permis de saisir des biens jusqu'à concurrence de ladite somme ; saisies entre les mains des dames religieuses de Sainte-Marie de Lyon (Visitandines) du prix de la vente à elles faite des biens de Pierre Bouclet, à la requête des consuls collecteurs de la paroisse de Charnay et de Jean Rouvière. Sentence de la sénéchaussée, accordant aux enfants de Louis Bouclet, mineurs, héritiers bénéficiaires de Louis Recorbel, greffier au présidial de Lyon, une provision sur les biens saisis de Recorbel.