Document d'archives : Testament de Claude Laurent, de Moranville, chanoine de la cathédrale, par lequel il laisse tous ses meubles et immeubles à...

Titre :

Testament de Claude Laurent, de Moranville, chanoine de la cathédrale, par lequel il laisse tous ses meubles et immeubles à l'hôpital de St-Hippolyte, à l'hôpital général de Ste-Catherine et aux pauvres.de la Charité de Verdun ; toutce qui lui provient de sa famille retournera à ses frères et soeurs ; l'hôpital de Ste-Catherine aura en plus 1.000 livres (1728) ;— partage des vignes laissées auxdits trois établissements ;—partage de l'argenterie, du linge et autres effets (1728) ; — compte de la succession présenté par Jean Payen, chanoine, archidiacre et théologal de la cathédrale. (1729.) — Donation par Daniel Morel, conseiller du roi, maître de la chambre aux deniers, ayant droit de Pierre Lemaire, bourgeois de Vitry, ci-devant fermier général des revenus de l'évêché de Verdun, au couvent de la Charité de Vitry, des sommes dues audit Lemaire pour les droits et revenus de cet évêché et montant à 17.899 livres, à la charge de donner la moitié de cette somme à l'hôpital de Verdun. (1686.) — Testament de Jean Payen, premier archidiacre et théologal de la cathédrale de Verdun : il lègue à l'hôpital St-Hippolyte tous les effets qu'il a à Verdun, 500 livres à l'hôpital général de Ste-Catherine, 500 aux dames de la Charité, 500 à la fabrique de la cathédrale, 500 aux Carmélites, etc. ; — compte présenté à l'évêque, supérieur général des hôpitaux, par Joseph Guerrier, chanoine de la cathédrale, exécuteur testamentaire. (1731.) — Règlement de la succession de Jeanne Périn, qui a institué ses légataires les hôpitaux de Ste-Catherine et de St-Hippolyte et les dames de la Charité : chaque établissement reçoit 117 livres 7 sols. (1739.) — Testament de Hanissette Philippe, ancien capitaine de cavalerie au régiment de Sommery et pensionnaire du roi : il lègue 45 livres aux dames de la Charité, 200 livres à l'hôpital Ste-Catherine, « pour participer aux prieres des pauvres qui y sont entretenus », etc. (1726.) — Donation à Ste-Catherine d'un capital de 110 livres, par les héritiers de Jean Pichelin, pour « executer la bonne volonté que ledit defunct avoit pour les pauvres de l'hospital de cette ville. » (1690.)— Donation de 100 francs barrois par Zabillon Pierre, veuve de Nicolas Mauguine, à charge de célébrer son anniver saire. (1642.) — Copie du testament de Nicolas Psaulme, évêque et comte de Verdun : son coeur sera inhumé en l'église du collège des Jésuites qu'il a fondé, doté et construit à Verdun ; le jour de ses principaux obits, 30 pauvres vêtus de drap noir seront choisis pour porter des flambeaux ; le même jour, on donnera aux pauvres 500 francs barrois et à chacun d'eux une miche de pain de 6 deniers ; il lègue 3.000 francs à la cathédrale pour son anniversaire, plus tous ses ornements pontificaux, crosse, mitre, etc., toutes ses pièces de tapisserie « figurées d'histoires du Vieux Testament », ses livres ; au collège des Jésuites, 5.000 francs pour achever les bâtiments commencés, les 3.000 francs qui lui sont dûs par les Jésuites du collège de Pont-à-Mousson, plus sa petite chapelle d'argent, un reliquaire, etc. ; aux Minimes, 15.000 francs pour acquêt de 1.200 francs de rente, qui doivent être employés à la nourriture et entretien de 8 religieux prêtres et 2 oblats du même ordre, qui seront tenus de résider au couvent, qui commence d'être dressé au prieuré de St-Louis dudit Verdun, 6.000 francs pour construire des bâtiments, 12 muids de froment de rente à prendre sur les revenus de la mairie de St- Paul à Bonzée ; au cas que les Minimes ne voudraient pas accepter ce legs, les 21.000 francs et la rente en blé reviendraient à l'Hôtel-Dieu de Ste-Catherine, les 21.000 francs devant être placés en rente « par l'advis des gens des Trois Estats de cette cité » ; il veut que ses exécuteurs testamentaires « poursuivent la fondation du nombre des petits orphelins, qu'il a commercé de dresser en l'eglise et maison de St-Jacques, située sous l'hotel episcopal dudit Verdun, lesquels orphelins seront en nombre de dix, un précepteur pretre pour les instruire et faire le service en ladite eglise, un serveur ou servante »; le revenu ordinaire de St-Jacques, plus 80 francs de rente qu'il donne sur un gagnage à Tilly, serviront à la nourriture, s'il est nécessaire les exécuteurs testamentaires y ajouteront de ses biens ; quant aux bâtiments, ils seront mis en état à ses dépens ; il donne à chaque couvent de mendiants 100 francs, aux Cordelières 50 francs, et à chacun de ces couvents 2 reds de'froment ; il veut que la fondation de la pension de 2 novices dans chacun d'eux soit effectuée ; il donne à l'Hôtel-Dieu de Ste-Catherine 3.000 francs pour les bâtiments ; aux deux communautés de St-Paul et de St-Vanne à chacune 100 francs, etc. (1575.) — Testament de Nicole Renom, couturière à Verdun : elle demande à être enterrée dans le cimetière des pauvres de l'hôpital Ste-Catherine, où elle a été élevée et où elle a résidé plus de 40 ans ; sauf quelques legs, elle donne tous ses meubles, effets et argent audit hôpital. (1749 ; homologué en 1756.) — Testament de Madeleine Saillet, veuve de M. de St- Moret, capitaine de cavalerie : elle lègue aux hôpitaux de St-Catherine et de St-Hippolyte un contrat de constitution sur le baron de Cornay au capital de 12.000 livres (1733) ; — pièces concernant ce contrat de constitution. (1680-1768.) — Transaction entre les recteurs de l'Hôtel-Dieu, d'une part, et Étienne de Wappy, seigneur de Pange, d'autre part, au sujet du legs de 500 francs fait audit Hôtel-Dieu, par François Wappy, conseiller de la cité de Verdun, des intérêts, frais et dépens : ledit Étienne de Wappy paie la somme de 750 livres. (1673.) — Donation au maître et aux frères de St-Sauveur de Verdun par Weirion, de Rambluzin, et Eudeline, sa femme, de tout leur héritage consistant en maisons, granges, terres, prés, jardins, rentes et cens, moyennant une rente viagère de 7 reds de blé. Voici le préambule de cet acte : « Nous, Weirions, de Ramblevesin, et Eudeline, sa femme, prouvendier de la maison Deu de Saint Sauvour de Verdun, faisons savoir a tous que cum nous aieins marchandei et convenanciei au maitre et ai freires de ladite maison Dieu, que nous doiens avoir et averons tant cum nous viverons dous prouvendes en ladite maison, autreteiles cum li freireet les serours de laians, si cum de boivre et de meingier, et parmei ce tuit nostre bien meuble et heritaiges douvoient et -doient demoreir a tous jours après nos detes ai dis maitre et freires... nous, qui avons ja lèvei lesdites prouvendes par lonc tans et avons vescu longement, -honoraublement et largement de biens de ladite maison... » (1305.)

Cote :

HDEPOT17/119

Précisions matérielles :

(Liasse.) 5 pièces, parchemin ; 29 pièces, papier

Archives départementales de la Meuse

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