1. Accord entre Pierre Jouvenroux, infirmier de La Chaise-Dieu et prieur de Connangles, et Sébastien Nempde, bachelier en droit et prieur-curé de Berbezit, fixant la délimitation des dîmeries des 2 paroisses (12 août 1502). – 2-3. Accord par lequel Pierre Jouvenroux, prieur de Connangles, et Antoine Chancelade, prieur de Montclard, acceptent la plantation de limites faite par experts près des villages de Trabesson et de Momège, paroisse de Montclard, pour la perception réciproque de leurs dîmes (4 août 1521). – 4. Jacques Mondot, prieur de La Chaise-Dieu, procureur de Jean Faure, curé de Connangles, donne à Antoine de Simon, prêtre, d'Allemance, paroisse de Félines, « la joyssance de la chambre basse de la tour de la cure » de Connangles et d'un jardin y attenant, sous condition pour ledit Simon d'assurer le service religieux dans sa paroisse (21 septembre 1583). – 5. Michel Barthélemy, curé de Cistrières et vicaire de Connangles, subroge pour 3 ans Annet Vergnol, curé de Berbezit, et François Auvergnon, prêtre de Trabesson, paroisse de Montclard, dans la jouissance des revenus de la paroisse de Connangles, à charge pour eux d'en assurer le service religieux (18 décembre 1586). – 6-7. Procès-verbal dressé à la requête de Guillaume de Myet, infirmier et prieur de Connangles, par Jérôme Martin, sergent royal, contre Gilbert d'Aurouse, sgr. de Saint-Quentin et de Cusse, qui, en sa qualité de seigneur haut-justicier de Connangles, avait cru pouvoir se permettre de faire enlever les marches en pierre de la tour du lieu (20 avril 1598). – 8. Noble Antoine de Boissieux, du Poux, abandonne à l'abbaye de La Chaise-Dieu toutes ses prétentions sur la dîme de la paroisse de Connangles (20 juin 1600). – 9-13. Arrêt du Grand Conseil condamnant l'abbaye de La Chaise-Dieu à payer à Mathieu Trescartes, curé de Connangles, la somme de 200 livres tant à cause de la dîme que pour compenser les frais exposés par le demandeur (11 avril 1639). Appel des religieux de La Chaise-Dieu devant l'offlcialité métropolitaine de Bourges, d'une sentence rendue par l'official de Saint-Flour en faveur de Mathieu Trescartes (21 août 1649). Procès-verbal d'offre d'une somme de 150 livres faite à Mathieu Trescartes par Gaspard Charrier, prieur de Saint-Vert, pour sa portion congrue (26 novembre 1649). Sommation par dom Clément Traverse, cellerier de La Chaise-Dieu, à Mathieu Trescartes, d'avoir à faire procéder à une nouvelle expertise sur les dégâts occasionnés par la grêle dans sa paroisse, la première étant notoirement exagérée (6 août 1652). Barthélémy Trescartes, frère de Mathieu, qui avait résigné en faveur dudit Barthélemy la cure de Connangles, somme les religieux de La Chaise-Dieu d'avoir à le reconnaître comme curé (5 mai 1658). 1639-1658. – 14-18. Jardins, prés et champs sis à Connangles. Accord par lequel Gaspard Charrier, infirmier-mage de La Chaise-Dieu, s'engage à donner annuellement à Mathieu Trescartes, curé de Connangles, 60 livres et 15 setiers de seigle pour sa part de la portion congrue (4 avril 1641). Autre accord par lequel les religieux de La Chaise-Dieu consentent à donner 156 livres audit Trescartes et la jouissance d'un pré et de 2 jardins (17 mars 1651). Bail par Antoine Livet, prieur de La Chaise-Dieu, et autres religieux, à Trescartes, de la dîme de Connangles moyennant 6 setiers de seigle et 3 d'avoine (29 septembre 1674). Engagement du sieur de Brye, curé de Connangles, de servir à l'abbaye de La Chaise-Dieu 15 livres annuelles, moyennant la jouissance du domaine de Connangles (8 mai 1734). Bail à ferme par dom Sylvain Chauchie, cellérier, à Vital Portal, curé de Connangles, de la dîme dudit lieu et de 2 champs, moyennant 55 livres (5 juillet 1770). 1641-1770. – 19-60. Baux à ferme de la dîme du prieuré de Connangles sur diverses localités ou propriétés, consentis par Gaspard Charrier, docteur en théologie, protonotaire apostolique, infirmier-mage de La Chaise-Dieu, à Michel Touvet et Jean Jouvenel, praticien de La Chaise-Dieu, de la dîme entière de la paroisse de Connangles, moyennant 1 700 livres et 60 livres au curé de Connangles, et 15 setiers de blé, 50 livres et 12 setiers à celui de Saint-Alyre, et 25 livres « au secondaire dudit St-Alyre » (2 juillet 1644) ; par Paul Olivet, prieur de La Chaise-Dieu, à Antoine Roughat, de la dîme de la métairie de Vieilleguerre, moyennant 15 cartons (25 juin 1650) ; par le même à Jean Juge et à Jean Faurel, des Bréniaux, de la dîme de La Besseyrole, moyennant 34 setiers de blé (11 juillet 1650) ; par le même à Pierre Jourde et autres laboureurs de Connangles, de la dîme du terroir « d'Outrelaigue » (Intrange ?), moyennant 16 setiers (21 juillet 1651) ; par dom Clément Traverse, cellerier de La Chaise-Dieu, de la dîme du lieu de Connangles, à divers habitants dudit lieu, moyennant 35 setiers (16 juillet 1654) ; par dom Claude Du Barrieu, religieux, à divers d'Intrange, de la dîme du lieu, moyennant 4 setiers de seigle, 5 setiers d'avoine, l chapon (26 juillet 1656) ; par Etienne Simeneau, syndic de l'abbaye, à Antoine Roughat, procureur d'office de l'infirmerie, d'une métairie à Vieilleguerre, moyennant 16 cartons (7 avril 1657) ; par Antoine Lucet, procureur de l'abbaye, à Robert Granouillet, des Bréniaux, de la dîme de La Besseyrole, moyennant 37 setiers (23 octobre 1674) ; par le même à Benoît Margerit, marchand d'Intrange, de la dîme du lieu moyennant 15 setiers et 2 cartons (15 mars 1675) ; par Jean-Baptiste Guilhon, sous-prieur, à Robert Nempde, avocat en parlement, bailli de Saint-Vert, et Antoine Richard, praticien de Cistrières, de la dîme du terroir du Pessinet, moyennant 110 livres (25 avril 1681) ; par Antoine Celleyron, cellérier de La Chaise-Dieu, à Antoine et Claude Richard, père et fils, praticiens des Giroux, de la dîme sur les terroirs du Pessinet et de L'Escorce, paroisse de Connangles, moyennant 115 livres (18 juillet 1687) ; par Joseph Lachaud, sous-cellérier, de la dîme de Lavès, à des habitants du lieu, moyennant 9 setiers de seigle pour la première année et 15 setiers pour les 5 autres années (12 août 1688) ; par Antoine Carmantrand, sous-cellérier, à Benoît Sabatier et Antoine Passemard, de Lioutour, et à Antoine Chevalier, de Valentin, paroisse de Berbezit, de la dîme de La Besseyrole, moyennant 27 setiers de grain : une note marginale indique que cette redevance fut réduite, en 1727, de 2 setiers « à cause de la grêle » (11 juin 1727) ; par le même à Michel Laniel et Gaspard Jourde, de Reyrolles, de la dîme de La Corce et Percière du Mas, moyennant 14 setiers réduits à 7 la première année (29 juillet 1729) ; par Jean-Baptiste de La Chaulme, sous-cellerier, à Antoine Layralhoup, de Nozière, paroisse de Saint-Didier-sur-Doulon, de la dîme de La Besseyrole, moyennant 3 setiers et 3 cartes de seigle (10 janvier 1734) ; etc. 1641-1770. – 61. Accord par lequel les religieux de La Chaise-Dieu, représentés par André Faye, prieur, Paul Olivet, sous-prieur, Christophe Neyssière, Clément Traverse et Etienne Marssel, religieux, concèdent une somme de 156 livres annuelles pour les trois quarts de la portion congrue de Mathieu Trescartes, curé de Connangles, ainsi que l'entière jouissance d'un pré et de 2 jardins sis audit lieu. En échange, le curé abandonne à l'infirmier toutes les dîmes novales (l7 mars 1651). – 62-63. Accord par lequel Jean Mouly, prieur de La Chaise-Dieu, et autres religieux abandonnent à Mathieu Trescartes, curé, et à son vicaire toute la dîme à percevoir sur le lieu de Connangles en échange de 231 livres qu'il devait audit Mathieu pour sa portion congrue et celle de son vicaire (21 février 1657) ; prorogation du susdit traité pour 6 années (6 mars 1663). 1657-1663. – 63. Vente par Grégoire Royer, laboureur des Lozanges, paroisse de Connangles, à l'abbaye de La Chaise-Dieu, d'un champ sis audit lieu, d'une contenance de 2 septerées, moyennant 112 livres (6 juillet 1667). – 64. Accord entre l'abbaye de La Chaise-Dieu et Barthélémy Trescartes, curé de Connangles, au sujet du paiement de la portion congrue qui est fixée à 231 livres, payables en 2 termes (22 janvier 1669). – 65. Sommation par frère Léonard Senamaux, mandataire des religieux de La Chaise-Dieu, aux habitants de Connangles réunis dans le cimetière du lieu à l'effet de les obliger à réparer la toiture de leur église qui menaçait ruine (1er mai 1693). – 66. Plan des terroirs dépendant du prieuré de Connangles et de Saint-Sauveur près Clavelier (XVIIe siècle). – 67-73. Sentence d'Antoine Amariton, lieutenant-général civil et criminel de la prévôté de Nonette, condamnant Pierre Chadel, bourgeois de Lioutour, à payer à l'abbaye de La Chaise-Dieu la dîme des biens qu'il possédait à Lioutour (7 août 1711). Pièces annexes (1710-1712). – 74-92. Procès devant la prévôté de Nonette intenté par l'abbaye de La Chaise-Dieu contre Jean et Guillaume Rousserie, bourgeois de Connangles, en recouvrement d'une somme principale de 111 livres 10 sous et 8 den. due pour achat de grains et de diverses rentes censitaires provenant d'arrérages de dîme. Par sentence du 8 juillet 1724 rendue par Louis Du Saunier, châtelain de robe courte de la prévôté, les Rousserie succombèrent et ce jugement fut suivi de nombreux actes de procédure, tels que significations, saisies, etc. (1724-1736). – 93-95. Sentence par défaut de la prévôté de Nonette contre Jean Margerit, d'Intrange, à l'effet de l'obliger à payer la dîme pour terres sises audit lieu (23 mars 1728). – 96-121. Baux à ferme de la dîme à percevoir sur diverses terres ou localités dépendant du prieuré de Connangles. Connangles, 4 setiers (1772) ; Vieilleguerre, 12 cartons (1772) ; Le Mas et Reyrolles, 9 setiers (1772), et 5 setiers (1778) ; La Besseyrole, 3 setiers (1775) ; Intrange, 6 setiers (1776), 4 setiers 4 cartons (1780), et 6 setiers 4 cartons (1788) ; Barlières, 14 cartons (1782 et 1788) ; Pissis, 9 setiers 2 cartons (1782 et 1788) ; Les Giroux, 4 setiers 2 cartons (1782 et 1788) ; Pissis, 9 setiers 2 cartons (1782) ; Molimard, 18 setiers (1788). – 122. Vente par François de La Rocque de Séverac, sgr. de Brayes, à Vidal Duchampt, de 5 setiers de terre sis aux Lozanges, paroisse de Connangles (26 août 1778). – 123. Bail à ferme par dom Joseph Champanhac, sous-cellerier, agissant au nom de l'abbaye, à Michel Faure, lieutenant au bailliage de La Chaise-Dieu, de la dîme à la gerbe sur le village de Pissis, paroisse de Connangles, moyennant 9 setiers et 4 cartons de seigle, mesure de l'infirmerie (1er août 1786).