Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la Marine. – Entrée dans la baie de Cadix des cinq vaisseaux d' et d'un navire génois venant de Lisbonne, absence de quatre vaisseaux d' , séparés des autres le 25 février, onze jours après leur départ de La Havane, et riche chargement attendu ; accuse réception de la lettre du ministre du 2 avril, pas de dépêche des galions ni de la flotte en vue, « il est à présumer que tant les ennemis seront comme les maîtres de ces mers, on ne pourra point entreprendre ces voyages » ; pas d'autres nouvelles du Portugal au sujet du navire échoué, qui venait de Buenos Aires, hormis que sa cargaison a été transportée à Lisbonne, sur ordre du roi de Portugal ; suite de la distribution de l'argent de la dernière flotte des Indes ; éloge et défense de Mustelier, le consul des Canaries, et copie d'une lettre de Mirasol à l'auteur des plaintes, Louy [ ], « un brouillon » ; passage du prieur des récollets de Meknès, il a remis au roi d'Espagne la lettre du roi de Maroc au roi de Portugal ; la barque qui a apporté la dernière lettre de l' Ali doit partir en fin de semaine, Mirasol a prévu de répondre, sauf ordre contraire du ministre [  : approuvé] ; suite de l'affaire de la vente de l' , vente des dix derniers barils d'étain ; les premiers navires d' et les vaisseaux n'ont pas rencontré les tartanes envoyées à leur rencontre ; selon le vaisseau génois venant d'Alicante et libéré au cap Sainte-Marie par le convoi anglo-hollandais, composition de ce convoi avec dix-huit vaisseaux marchands, trois vaisseaux de guerre anglais et deux vaisseaux hollandais ; salutations. azogue azogue ou Leuy alcaïde en marge Etoile azogue

Fol. 101-103

Correspondance des consuls de France à Cadix (1re partie)