(Liasse). — 5 pièces parchemin, 18 pièces papier, 1 sceau. — Vente de l’abbaye de Moyenmoutier (Moygemunster), par Nicolas de Westhofen, dignitaire de l’église Saint-Thomas de Strasbourg, avec faculté de rachat, d’une maison avec ses appartenances, sise à Strasbourg, dans la dite paroisse, pour la somme de 100 livres de Strasbourg ; cette maison avait été vendue autrefois pour 120 livres de même monnaie par Rosa de Stoffemberg, abbesse de Hohenbourg, et son chapitre à Jean, dit Bezelin, archiprêtre de Saverne (Zabern), qui, à son tour, l’avait transmise à Nicolas de Westhofen (1405, ides d’avril) (pièce latine avec intercalation de passages en allemand). — Cession des places, droits et justices de devant la maison de Strasbourg, faite à Louis Metziger par Abraham Helden (1593) (pièce en allemand). — Emprunt de 500 florins, par Jean de Maisières, à Aristarque Mornisinfriereg, à qui il promet de vendre la maison de Strasbourg ou de la faire vendre pour le rembourser (1615) (pièce en allemand). — Vente par les magistrats de Strasbourg, à Jean George Metzger, pour la somme de 400 florins (le florin, compté à 15 schillings ou 60 sols), de deux places de bois sises l’une près du Kageneck, l’autre dans le Kageneck (elles étaient devant la maison qui appartenait à l’abbaye) (1658) (pièce en allemand). — Règlementation par les bourgmestres de Strasbourg, dans l’intérêt public, de la vente des immeubles dans la ville (1692). — Vente par Marie Ursule, veuve de Jean George Metzger, à l’abbaye de Moyenmoutier, pour la somme de 5.800 livres tournois (faisant 1450 livres de Strasbourg), d’une maison, avec ses appartenances, sise à Strasbourg, faubourg de la Porte-Blanche, dans le canton dit Hagenecker brouch, tenant d’un côté à Michel Kech le jeune brasseur à l’enseigne du Cerf (1694). — Permission de percer des lucarnes dans la cave, du côté de la rue (1717) (pièce en allemand). — Partage de la maison (1723). — Ordonnance de François-Joseph de Klinglin, prêteur royal de Strasbourg, en exécution de l’édit de mai 1749, concernant la levée du vingtième des revenus, prescrivant à tous les habitants de Strasbourg qui y possèdent «biens et revenus», de venir faire la déclaration des dits biens et revenus à l’hôtel de ville, à partir du 23 du présent mois (19 mars 1750), etc. — Sceau de la cour de Strasbourg.