D’origine kabyle, l’informateur s’engage dans l’armée en 1954 pour échapper au FLN qui essaie de le recruter de force. Il débute au régiment d'Infanterie de Tizi Ouzou en tant que chauffeur et interprète. Il est détaché au deuxième bureau et est chargé de détecter les éléments rebelles qui collaborent avec le FLN. Les représailles ne se font pas attendre. Il raconte comment une famille de son village liée au FLN essaya d'attenter à la vie de son père. En réponse à cette attaque, il demande à son supérieur hiérarchique de lui confier des hommes pour arrêter les coupables. L'informateur livre un bilan de ses activités d'une dizaine de SAS de Tizi Ouzou et ses environs. Il décrit ses méthodes et le double jeu qu'il mène au sein des SAS pour détecter les trafics d'armes, et les intentions de désertions. Evocation de la SAS de Tizi Rached qui connut une grande quantité de désertions (150) avec la complicité d'un officier français. La seule mission qu'il refusa fut celle de la SAS de Mekla où vivaient ses parents. Au moment de l'indépendance, il fait parti du RI de Tizi Ouzou et refuse avec ses collègues d'être désarmé. Il est rapartié en France en juin 1962 et quittera l'armée ne 1965. Il est retourné une seule fois en Algérie sans oser retourner chez lui.