Alors que les combats font rage sur le front, la vie à l'arrière s'organise : les usines civiles sont reconverties en fabriques d'armement, les femmes ainsi que les vieillards prennent la tête des exploitations, une certaine solidarité se met en place dans le seul but de continuer à produire, de récolter et tout simplement de vivre en se sentant entouré. Le conflit s'enlisant, l'accès rendu impossible aux territoires occupés ainsi que les mauvaises conditions climatiques des hivers successifs de 1915 à 1917, provoquent une hausse générale des biens de consommation et une raréfaction des produits alimentaires de base et les matières premières : rationnement et réquisitions sont mises en place.