On demande à Emile Escalle si, en hiver, les gens empruntaient le seul petit sentier tracé pour monter dans le hameau de la Londonnière. Celui-ci répond que le sentier n'existait pas, qu'il a été créé par les 'Jaugé fauré' qui ont acheté le terrain plus tard.Durant l'hiver, les gens passaient dessous sa maison, par un passage nommé 'la Romeillère'. Là, ils ne craignaient pas les avalanches. Pour monter, ils avaient les 'bouriqueaux' et une vache ou deux. Ils passaient plus loin. On lui demande à quelle époque les gens sont partis du hameau. Emile Escalle répond que le terrain a été acheté en 1875. Il évoque ensuite leur manque de bois et leur nécessité à économiser. Il parle ensuite de son oncle qui est né dans ce hameau de la Londonnière. Son arrière-grand-père était en ferme au moment de la vente. Le jour de leur déménagement, il a porté le pétrin dans un champ plus loin sur un petit sentier. Il explique ensuite que l'arrière-grand-père de son gendre qui a fait planter les mélèzes devant sa maison. On lui demande ensuite si un certain Jean Valentin, surnommé Londo, est né dans ce hameau. Il ne sait pas. Il explique ensuite combien la propiété a changé d'aspect. Maintenant, les propriétaires ont réparé une partie qui sert de refuge. La discussion se porte ensuite sur la fontaine de devant la bâtisse, puis de la pierre du moulin.

Entretien enregistré par Jean-Paul Dumas auprès de Emile Escalle