Document d'archives : Correspondance. Lettres relatives à l'administration du temporel de l'évêché de Langres, adressées principalement à M. Lenet,...

Titre :

Correspondance. Lettres relatives à l'administration du temporel de l'évêché de Langres, adressées principalement à M. Lenet, abbé du Val-des-Choux.

Contenu :

Présentation du contenu
- L'évêque à M. Lenet : « Je n'ay pas médiocrement besoin présentement d'y estre soulagé par la mort du pauvre Condamine, que j'ay bien sujet de regretter, par son affection et sa fidélité, n'ayant rien espargné pour le sauver, mais inutilement..... Ce sera toujours à mon ordinaire que j'arriveray, s'il plaist à Dieu, à Vaudremont le jeudy trentième de may, et d'assez bonne heure pour vous pouvoir entretenir d'affaires avec M. Fays, que je seray bien ayse d'y trouver aussy bien que vous..... Toutes nos dames du Bassigny sont icy, sçavoir, madame d'Escos, de Brielle et de Vaudremont... » 4 mai.
- Le même au même : « Je vous supplie, que celle-cy serve aussi pour M. Fays, ne pouvant escrire séparément, et que tous deux vous ayiez la bonté de donner croyance désormais à ce qui vous sera escrit par M. Maray, que j'ay choisi pour mon soulagement dans mes affaires. Je ne fairay que disner à Poulangy le vendredy ; j'iray couchera Langres, et par conséquent j'arriveray le jeudi à Vaudremont, à mon accoustumée.... » 13 mai.
- Le même au même : « Je me scers de cette occasion pour vous envoyer cette lettre de M. de Troyes, que receus hier au soir ; il me mande qu'il vous convie de venir au devant de moy jusques à Troyes, si cela vous convient. J'enseray bien ayse, si non ne vous en donnez aucune incommodité, car toujours je vous verray le lendemain, et M. Fays, à Vaudremont..... M. l'évesque de Troyes se trouvera chez luy à mon passage, suivant le rendez-vous que nous nous y sommes donnés, qui doit estre le mercredy 29...... » 24 mai.
- M. Cordon à M. Lenet : « Je viens de voier une de vos lettres entre les mens de madame l'abbesse, qui me fit connetre que vous seré issi vandredi..... » Poulangy, 29 mai.
- M. Marais à l'évêque : « Estant toujours esgallement incertain de vostre arrivée à Langres et de vostre convalescence..... Madame la marquise de Soulié vous escript : il y a deux lettres..... Madame la douairière de Lavardin est fort inquiétée de ce qu'il n'est point venu icy aucunes lettres depuis vostre départ qui nous ayent informé de vostre voyage. Elle m'a dit de vous mander que le Roy se portoit beaucoup mieux, avoit esté avant hier deux heures à cheval et avoit fait la cérémonie des chevaliers de l'Ordre en très bonne santé. M. le duc Cadrousse arriva icy en mesme estât samedy dernier. » Paris, 5 juin.
- M. Fays à M. Lenet : « Je suis privé, Monsieur et honoré compère, d'avoir l'honneur de vous saluer en allant rendre mes très humbles respects à Monseigneur, auquel j'envoye une sommation que Clérembaut (ancien bailli) luy a fait faire de le rembourser de sa finance. Je fus hier à Mussy pour prévenir l'oposition qu'il veut faire au sieur Brusley (le nouveau bailli) qui fut receu jeudi dernier avec un applaudissement général de tous les habitans qui firent sonner les cloches au carillon, et qui en témoignèrent leurs resjouissances la plus grande partie de la nuict avec les hautbois. Clérembaut arriva quatre heures après la réception du sieur Brusley - Messieurs de Mussy voullurent luy tesmoigner qu'ils le remercioient de son gouvernement ; ils lui donnèrent les violons avec les tambours pour le délasser des fatigues de son voiage. Ne pouvant plus acter comme juge, il a eu recours à M. Rémond, qui a déclamé au prosne dimanche dernier contre cette joye publique, prenant le prétexte des rats et souris qui guastent les bleds. J'ay disposé les praticiens à obéir au seigneur en la personne du s. Brusley..... » Châtillon (sur-Seine), 5 juin.
- M. Marais, à M. l'abbé Lenet : « Vous m'obligeriez, sensiblement, Monsieur, de m'apprendre continuellement l'estat de la santé de Monseigneur..... » Paris, 17 juin.
- M. Fays à M. l'abbé Lenet : « Je croiois que vous m'envoiriés icy, puisque la maladie de Monseigneur ne vous permettait pas d'y venir les traités...... » Dijon, 18 juin.
- M. Marais à l'abbé Lenet : « M. Lorenchet n'entend point que le sr Floriet, gruyer à Chastillon, fasse parler de luy à son advènement. Il m'a donné ordre de luy faire sçavoir les plaintes quy ont desjà esté portées contre luy..... Faites moy la justice d'entrer en considération qu'outre le soin des affaires de Monseigneur, j'ay encore celles de M. de Gordes, lesquelles m'occupent sans cesse..... » Paris, 19 juin.
- Le même au même : « Je ne sçay pas sy le tiltre de supérieur, de monsieur l'abbé Amat, s'estend universellement sur tous les domestiques de Monseigneur ; sa dernière lettre m'a autant surpris que les premières m'avoient satisfaict... ; s'il me croit de la mesme étoffe que mon devancier... » Paris, 1er juillet.
- M. Fays à l'abbé Lenet : « Je ne vous ay envoyé copie de la lettre de M. Marais que pour vous faire connoistre son génie. Monseigneur nous a dit qu'il estoit gentilhomme, et moy je suis seur qu'il a esté au service de M Laurenchet qui l'a donné à Monseigneur pour le récompenser de ses services. M. Laurenchet ne se sert pas de gentilhommes. »
- M. Lorenchet, « avocat général de la deffuncte reine, ancien avocat au parlement, » à M. l'abbé Lenet : « Je ne refuse point pour rendre à monseigneur de Langres le service que je luy destine, dans le voiage auquel je suis résolu...... Vous pourrès, s'il vous plaist, dès à présent prendre la peine d'en préparer les mémoires pour toutes les terres, parce que, s'il plaist à Dieu, je les visiteré toutes, sans en excepter une. Mais vous voulés bien qu'en vous remerciant des offres que vous me faites de m'accompagner, je vous dise que dans ces emplois, qui ne me sont point ordinaires, que je n'ay jamais accepté que pour Mademoiselle, et pour M. le duc de Richelieu, et qu'après Monsieur de Langre je n'accepterai pour personne. Je visite seul les terres, accompagné seulement de celuy qui me sert de secrétaire. Je ne loge et je ne mange chez aucun officier ni fermier. Je choisi une des maisons du seigneur, la plus commode à tout le monde, où je loge et je tiens ma table de la manière que je tiens chez moi à Paris, sans ambarrasser personne, où je reçois ceux qui me font l'honneur de venir me voir, et où j'écoute en liberté ceux que je mande, sans estre à charge et sans prédilection de personne..... N'aiant peu aujourdhuy avoir le loisir d'écrire à Monseigneur de Langres, je vous prie de luy dire avec certitude que les charges de procureur et de notaire sont compatibles, et qu'il peut pourvoir les sujets qu'il en juge dignes, par une même provision, des charges de procureur postulant dans son bailliage ducal et de notaire à Langre, avec pouvoir de postuler à l'officialité et à la chambre du clergé... Vous pouvés aussi, s'il vous plaist, assurer mondit seigneur que les notaires roiaux de Langre expliquent mal leur arrest et sont mal informé de leurs droits, et que bien loing qu'ils puissent empescher ni diminuer le nombre des notaires qu'il voudra pourvoir, nous les fairons réduire eux-mêmes, suivant les règlements du parlement.... » Paris, 29 juillet.
- M. Marais à l'abbé Lenet : « Je croyois qu'après les tesmoignages que monseigneur m'a faict l'honneur de donner à tout le monde de mon extraction que les messieurs qui ont l'avantage d'approcher de sa grandeur me distingueroient un peu et ne me traitteroient pas en mercenaire. » Paris, 29 juillet.
- L'évêque à M. l'abbé Lenet : « Je fus avant hier faire ma cour à Mademoiselle, à Choisy,.. » Paris, 2 octobre.
- Le même au même : « Je pars pour aller à la campagne et me rendre à Versailles, à l'arrivée de la Cour..... ». Samedi, 9 novembre.

Cote :

G 99

Inventaire d'archives :

Evêché de Langres

Description physique :

Description physique: (Liasse.) 72 pièces, papier.

Où consulter le document :

Archives départementales de la Haute-Marne

Archives départementales de la Haute-Marne

Liens