Document d'archives : CAMPOS Luis

Contenu :

Lieu de l'entretien : La contemporaine (ex-BDIC).
Interviewer : Marcelo Duhalde et Rosa Olmos.
Cameraman : Rosa Olmos.

Cote :

NUMAUD/10/018

Informations sur le producteur :

Luis Campos est né à San Antonio le 14 août 1944, fils d’un marin qui a changé de nombreuses fois de garnison tout au long du Pays. Avant sa retraite, sa dernière affectation a été Valparaíso, en 1963, où il s’installe avec sa famille. Cette année, Luis termine le lycée où il trouve une ambiance très politisée. Il fit son service militaire en 1964. En 1965, il commence à travailler dans l’Entreprise des ports du Chili ; c’était une entreprise publique gérant tous les ports du Chili. En 1967, tout en travaillant, il commence ses études de Pédagogie et d’Histoire et Géographie à l’Université du Chili de Valparaíso En 1969, il débute son militantisme au sein du Mouvement de gauche révolutionnaire (Movimiento de Izquierda Revolucionaria, MIR). Sous le gouvernement de l’Unité Populaire, il engage un travail syndical et politique dans les ports : un front qui représentait environ dix milles travailleurs regroupés dans 35 syndicats et associations. En 1973, avant le coup d’état, il obtient le titre de professeur. Après le coup d’État, Luis Campos continue à travailler au port et il se consacre à la réorganisation du MIR en réalisant diverses actions. Il est arrêté en mai 1975 à Valparaíso, et sera conduit à la Cuartel Silva Palma, puis au Centre de détention de Melinka à Puchuncaví. Le 6 février 1976, il est objet du décret 504 (expulsion). Il va rester en prison jusqu’au 6 septembre 1976, où grâce à l’intervention du C.I.M.E. (Comité Intergouvernemental des Migrations Européennes), il obtient un visa du Consulat français à Santiago du Chilie, est conduit à l’aéroport, et arrive en France le 7 septembre 1976. En France, il est accueilli par l’Association France Terre d’Asile ; sa famille arrive un mois plus tard. Ils s’installent dans les villes de Châteaudun, d’Orléans, puis du Havre. Il travaille comme ouvrier paysagiste, comme technicien en réparation navale, et après avoir obtenu le concours de guide des Monuments Nationaux, il travaille à la Basilique de Saint-Denis jusqu’à sa retraite. Il quitte le MIR en 1980, en participant toujours aux activités de solidarité et dénonciation de la situation au Chili. Il retourne pour la première fois au Chili en 1987.
[Biographie rédigée à partir du récit du témoin]

Description physique :

Information matérielles :
MPEG-4 (AVCHD/AAC)

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