Le témoin présente le cercle de Saint-Barnabé, fondé en 1850, et installé dans des locaux appartenant à la mairie. Il rassemble cinq associations très actives : un club de boules, un club de danse, un club du troisième âge, un club de bridge, un club de peinture. Le cercle propose aussi des fêtes, des soirées dansantes, de cabaret, et des lotos entre novembre et février. Il compte 150 membres issus, dans leur majorité, du quartier mais aussi des quartiers environnants. Le cercle n’a plus trop de relations avec d’autre cercles ni avec la paroisse. Une tenue vestimentaire de rigueur était demandée, de nos jours la règle s’est un peu relâchée. Les membres peuvent profiter d’une terrasse pour les activités extérieures.

La présence du cercle dans le quartier est importante mais l’intervenant regrette l’image fermée et privée qu’il renvoie car il n’attire pas de nouveaux membres qui pourraient participer à des événements occasionnels. Longtemps uniquement masculin, les femmes sont aujourd’hui tolérées et tout nouveau membre doit avoir deux parrains. Le cercle réunit en majorité des retraités de tous horizons pour lesquels le cercle constitue une deuxième maison (ils viennent le matin et l’après-midi). Pendant deux mois, des activités et des concours sont animés pour les 350 membres qui payaient 60 euros de cotisation par an au moment de l’entretien. Le jeu de pétanque est joué « longue » car c’est le fief de ce type de jeu mais il n’y a pas de concours. Le bridge attire du monde le samedi et remplit 16 à 20 tables. Le cercle ne ferme que deux jours dans l’année (noël et premier de l’an).

Le témoin se souvient ensuite des bâtiments et cultures qui entouraient le cercle (culture du cresson grâce aux nombreuses sources, écurie à chevaux, présence de vaches). Suite à la une dernière question de l’enquêteur, le témoin indique qu’il n’a pas souvenir d’usage du provençal.