Lettre par laquelle les juge et consuls de Nantes, répondant à une lettre de la chambre de commerce du 19 septembre 1778, émettant l'avis que dans la position où se trouve la marine royale, il serait impossible qu'elle pût fournir un assez grand nombre de frégates pour escorter les navires de commerce jusqu'aux colonies et, au retour, jusque dans les ports français. Il convient, d'après eux, de se borner à demander des frégates pour décaper les navires et ensuite croiser constamment aux atterrages de France et des colonies pour en écarter les corsaires. Les signataires adressent à la chambre de commerce une copie de la lettre de M. de Sartine du 4 septembre 1778 (voir n°6038 ci-dessus) et tirent des principes exposés dans cette lettre la conclusion que le ministre ne se prêterait sans doute pas à accorder d'autres escortes que celles convenues avec M. de La Touche, commandant à Rochefort. Il serait donc inutile, dans les circonstances présentes, d'en solliciter d'autres (19 septembre 1778).

41 ETP 194/6041

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