Il y avait des tensions à l'approche des élections municipales. Deux listes s'affrontaient traditionnellement et peu de voix les départageaient. M. Teyssandier se souvient que des futurs élus achetaient les voix indécises avec de l'argent, du vin ou du cochon. Ceux qui avaient fait la guerre et vécut sa misère s'engageaient souvent en politique, faisaient de la propagande, et poussaient les femmes à s'y intéresser. Un fois l'élection terminée, et le mai planté, les tensions disparaissaient, et on recommençait à travailler de concert.