Cf. analyse rédigée par l'un des donateurs : une partie des archives concerne son engagement dans les mouvements du scoutisme protestant (la Fédération des éclaireurs unionistes de France), c'est grâce à son chef éclaireur que Jean Faucon a rejoint le maquis. La plus grande partie des archives concernent la guerre et surtout la période de la résistance. Il y a sa correspondance d'après-guerre avec des chefs de maquis du Gard, Rascalon à Lasalle, le pasteur Olivès et Robert Poujol et son frère Jacques Poujol, il y a également un fonds de photos, pendant et après-guerre et des articles de presse. Ces archives contiennent un nombre important de témoignages d'anciens maquisards et résistants (il y a un témoignage sur l'anéantissement du maquis d'Aire de Côte à la limite du Gard et de la Lozère le 1er juillet 1943). L'intention de Jean Faucon était d'écrire un livre sur l'histoire du maquis Aigoual-Cévennes et des deux maquis dont il est issu : le maquis d'Ardaillès et celui de Lasalle. Il est décédé avant d'avoir pu mener à bien ce projet. C'est le préfet Robert Poujol, son compagnon d'armes au maquis d'Ardaillès qui a pris la relève, mais en n'écrivant que l'histoire du maquis d'Ardaillès. La photo de couverture du livre est d'ailleurs une reproduction d'une aquarelle de Jean Faucon. Ce dernier était également poète. Les archives contiennent un recueil de ses poésies. Il y a un document inédit, un recueil de chants du maquis. On y trouve aussi des documents en allemand (traduits), il y a la lettre (ou plutôt des copies manuscrites et tapuscrites) que le pasteur Boegner, président de la fédération protestante de France avait écrite au maréchal Pétain pour prendre la défense des Juifs, lettre qui circulait sous le manteau dans les milieux protestants.