Document d'archives : Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la...

Titre :

Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la Marine. – Accuse réception des deux lettres du ministre du 20 février ; envoi de l'état de la cargaison du navire venant de Buenos Aires et ordre du roi d'Espagne « que les effets fussent consignés aux propriétaires comme l'on a fait » ; on est dans l'ignorance quant au retour des deux navires restés à Rio de Janeiro et on souhaiterait qu'ils soient encore à Buenos Aires « dans la situation où nous sommes » ; en raison du malheur arrivé au vaisseau de Buenos Aires, la dépêche des galions a été abandonnée ; secours apportés par Mirasol au retour des pères rédempteurs ; une dispense de s'en retourner à Saint-Malo a été donnée par Arnoul au capitaine La Cocheray, de la  ; affaire du navire la , capitaine Urdinzo, biscaïen, pris par les Portugais le 18 mars, l'équipage et les passagers sont prisonniers et l'argent porté au château de Faro, et en plus une partie des navires envoyés à son secours ont été arrêtés, mais pas les tartanes françaises qui sont de retour à Cadix ; grand contretemps pour le commerce, intéressement des Français pour plus de 30 000 piastres selon la rumeur, valeur de plus de 2 millions de piastres pour ce navire, la cargaison des cuirs étant pour le compte du roi d'Espagne ; demande des négociants français d'écrire à l'abbé d'Estrées et à Châteauneuf (1), la lettre est partie le 19, grâce à l' , à cachet volant, avec l'argumentation que la France n'est point en guerre avec le Portugal ; voyage de l' à Madrid pour représenter au roi d'Espagne l'état de la ville de Cadix, sans munitions de guerre, sans poudre, armes, soldats et canoniers, un partie de l'artillerie se trouvant démontée, et pourtant « cette ville importe plus qu'une province entière » ; rappel de sa lettre à l' Ali ; nouvelle du départ, le 9 mars, de Biscaye, des deux vaisseaux devant « servir de et des flottes », avec des hommes et munitions de guerre, et trois corsaires, et crainte de les voir pris par les ennemis ; selon des nouvelles d'Alicante, arrivée d'un grand vaisseau livournais, commandé par le capitaine Prasca, chargé de blé, à destination de Lisbonne, la vente d'une partie de la cargaison s'est faite sur place et le capitaine Prasca [ ] s'est engagé d'en porter le reste aux Canaries, malgré des doutes sur la capacité du navire et de l'absence de disette aux Canaries ; pas de nouvelles de Châteaumorant [ ] par le consul de Malaga, renvoi de l'exprès de Mirasol ; tempête de la veille et dégâts matériels, une colonne de marbre du palais de l'évêque ayant été rompue ; selon le patron d'une barque génoise naufragée près de Cadix, arrivée à Lisbonne de six mille hommes de troupes avec l'Archiduc qui espère y trouver des Espagnols pour l'introduire en Castille « mais qu'il n'y avait comparu que l' » et une trentaine de vaisseaux de guerre sont partis, soi-disant pour s'en retourner chez eux ; don de son vaisseau, la par l'Archiduc au roi de Portugal ; prisonniers anglais et officiers toujours à la charge de Mirasol, difficulté pour les faire passer en France ; salutations. Vierge de Grâce Notre-Dame des Carmes alcalde mayor alcalde mayor alcaïde capitana almirante ou Pasca Jean François Joubert de La Bastide, marquis de Châteaumorant almirante Royale Catharine

Contenu :

1. De mars à août 1704, le marquis de Châteauneuf fut chargé d'une mission à Madrid.

Cote :

Fol. 70-73

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