« Ce livre a esté commencé le douxième jour du mois de may 1663, veille vigile de Pantecoste et avant veille du vol et enlèvement des papiers et documents du chapitre, lequel fust faict dans l'esglise et chapelle qui est derrière celle où repose le Très-Saint-Sacrement de l'autel. Dans lequel pillage estoit le livre des délibérations capitulaires depuis l'année 1654 ». — Procès-verbal de la découverte dudit vol faite par messire Étienne Friquet, prêtre, attaché au service de ladite église. — Bref d'excommunication lancé par le pape Alexandre VII contre les auteurs de ce vol sacrilège (1663). — Lettre du prince de Conti au sieur de Calvières, juge criminel, sur le même sujet (Paris, 28 juillet 1663). — Les chanoines font venir le R. P. Chazot, préfet du collège de Nîmes, pour expliquer en chaire, le jour de l'Assomption, les brefs du pape Alexandre VII. — Soupçons portés contre l'abbé de Saint-Gilles, secret protecteur des huguenots, contre lesquels, au sujet de l'établissement d'un prêche, il n'avait « voulu former aucune opposition, comme ont fait le chapitre et les catholiques de cette ville, messieurs de Malte, les Cordeliers, les Maturins et les religieux de Saint-Bernard (20 août) ». — Tentative d'assassinat commise à coups de pistolets, par les gens de l'abbé de Saint-Gilles, agissant par ses ordres, sur la personne de messire Roize, chanoine de ladite église ; poursuites intentées par le chapitre contre ledit abbé (1er octobre 1663). — Le prince de Conti invite les chanoines à se rendre à Pézenas, où il tâchera d'arranger leur différend avec l'abbé de Saint-Gilles, sieur de Calvisson (12 janvier 1664). — Réponse envoyée par lesdits chanoines au prince de Conti. — Correspondance entre l'évêque de Nîmes et le chapitre de Saint-Gilles au sujet du différend entre les chanoines et l'abbé. — Compromis passé entre les chanoines et ledit abbé (10 mars 1664). — Requête présentée par le chapitre au sieur de Bezons, intendant de Languedoc, contre le sieur Henry Marcot, soi-disant consul de Saint-Gilles. — Sur les représentations du chapitre, le sieur Roize, chanoine, qui tenait boutique de boulangerie, promet que, « dès demain vingt-neuvième du courant (août 1679), il remettra à quelque autre sa boutique, pour faire cesser tout scandale ». — Approbation donnée à la confrérie des agonisants (21 février 1685)."

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Clergé séculier (816-1835) - G