Document d'archives : Fonds Le Boutillier, courtier maritime à La Rochelle (1960-2005), et fonds du corps consulaire de la Charente-Maritime

Titre :

Fonds Le Boutillier, courtier maritime à La Rochelle (1960-2005), et fonds du corps consulaire de la Charente-Maritime (1897-1999)

Contenu :

Présentation du contenu
Fonds de courtier maritime : domaine, comptabilité, service financier, dossier de personnel (1960-2005).
fonds du corps consulaire de la Charente-Maritime : conseils, direction générale, service financier, comptabilité (1897-1999).

Cote :

191 J 1-198

Inventaire d'archives :

État des fonds de la série J

Informations sur le producteur :

Origine:
Monsieur Franck Le Boutillier.
Biographie ou histoire
I - la société Le Boutilllier, courtier maritime
Historique
La société éponyme de courtage maritime est créée par Franck Le Boutillier, à La Rochelle, en 1959. Ce dernier exerce la profession de courtier-interprète à La Pallice jusqu'en 2005. L'entreprise est implantée au n° 106 boulevard Émile Delmas, à La Pallice. L'activité de l'entreprise cesse en 2005.
Rôles des courtiers maritimes
Les charges de courtiers sont créés par un édit de décembre 1657 , par lequel Louis XIV ordonne la création dans chaque amirauté de deux offices de courtier jurés : le juré interprète (qui sert uniquement de traducteur) et le conducteur de maîtres navires (qui s'occupe des formalités administratives et commerciales à remplir aux escales). Les deux fonctions sont cumulables par une même personne. Le courtier a un rôle d'intermédiaire entre l'affréteur et l'armateur . Il se charge de traduire les documents du bord dans la langue du pays d'accueil et assiste le capitaine dans les formalités à accomplir, ainsi que dans les opérations commerciales. Il peut également se charger de la vente de la cargaison et de la recherche de fret à expédier pour le navire.
L'ordonnance de la Marine d'août 1681 confirme les ordonnances, édits et arrêtés précédents et réglemente de manière plus étroite les fonctions des courtiers, interprètes et conducteurs de navires. La Révolution française supprime le privilège des courtiers. La loi du 17 mars 1791 déclare la liberté de courtage, confirmée par celle du 8 mai 1791 qui décide de la suppression " des offices et commissions d'agents et courtiers de change, de banque, de commerce et d'assurances, tant par terre, que de mer, conducteur-interprètes ". Dès lors, pour exercer cette activité, il est nécessaire d'obtenir une patente qui est remise sur justification d'une quittance d'imposition. Mais cette liberté a des conséquences inattendues. Elle instaure le trouble et l'insécurité dans les relations commerciales. Ce que dénonce d'ailleurs Michel Regnaud de Saint-Jean-d'Angély dans son discours sur la loi du 28 ventôse an IX (19 mars 1801). Le système du privilège refait son apparition avec le vote de cette loi. À partir de cette date, les courtiers maritimes sont commissionnés par le gouvernement.
Le code du commerce de 1807 instaure trois autres catégories de courtiers privilégiés :
- le courtier de marchandises (supprimé par la loi du 18 juillet 1866),
- le courtier juré d'assurance maritime (supprimé par la loi du 16 décembre 1978),
- le courtier de transport par terre et par eau (il n'existera jamais que dans les textes).
Des quatre catégories, seul le courtier maritime va perdurer.
Depuis le 20 décembre 2000 , une loi portant diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire dans le domaine des transports a été votée. Ces dispositions mettent fin au monopole des "courtiers interprètes et conducteurs des navires", lequel portait, en vertu de l'articleL.131-2 du code de commerce, d'une part sur l'exercice du "truchement" entre capitaines de navire et services de douanes ou tribunaux (autrement dit la "conduite en douane"), d'autre part sur la traduction des actes de commerce maritime en cas de contentieux.
II - Le " corps consulaire " de La Rochelle, puis de la Charente-Maritime
Historique et rôle des consuls
L'habitude pour les peuples ayant entre eux des relations d'amitié ou des conflits, de s'envoyer mutuellement des mandataires chargés d'exposer leurs vues ou de défendre leurs intérêts remonte aux temps les plus reculés. Pendant de nombreux siècles, ces agents ont une mission temporaire. Ce n'est qu'aux XIVe et XVe siècles que les ambassades ou légations deviennent permanentes. À partir du congrès de Vienne, le 19 mars 1815, une classification des agents diplomatiques est adoptée par l'Autriche, l'Espagne, la France, la Grande-Bretagne, la Prusse et la Russie. Trois classes sont établies :
1° - celle des ambassadeurs, légats et nonces ;
2° - celle des envoyés et ministres accrédités auprès des souverains ;
3° - celle des chargés d'affaires accrédités auprès des ministres des Affaires étrangères.
Le 21 novembre 1818, au congrès d'Aix-la-Chapelle, les mêmes pays (à l'exception de l'Espagne) décident de la création d'une classe intermédiaire entre les ministres de second rang et les chargés d'affaires : les agents consulaires. Ces derniers, contrairement aux agents diplomatiques, ont un rôle limité à la défense des intérêts économiques et commerciaux de leur pays, et à l'exercice de diverses attributions, d'ordre administratif ou autre, nettement déterminées par des dispositions légales.
Le " corps consulaire " comprend deux catégories d'agents :
1 - Les agents de carrière formés spécialement pour l'accomplissement des fonctions consulaires, recrutés exclusivement parmi les gens du pays qu'ils représentent, et dépendant exclusivement du gouvernement.
2 - Les agents honoraires qui sont choisis sur place ; ils ne reçoivent pas de traitement et ne doivent pas nécessairement être de la nationalité du pays qu'ils représentent.
Les agents honoraires sont choisis parmi les résidents jouissant d'une réputation honorable et bien placés pour aider par leur influence, au développement du commerce de la nation dont ils sont les consuls. L'arrêté de nomination est adressé par le ministre des Affaires étrangères et soumis au gouvernement de la résidence du consul qui accorde l'exequatur . Le consul est alors reconnu en sa qualité de consul et peut dès lors exercer son mandat.
Historique du " corps consulaire " de La Rochelle, puis de la Charente-Maritime
Contrairement à la ville de Bordeaux, il n'existe pas, jusqu'en 1897, de structure regroupant les consuls installés à La Rochelle. La venue dans cette ville du président de la République Félix Faure va permettre la création de cette structure. En effet, le protocole stipule que le président assiste à une présentation officielle des consuls et pour n'oublier aucun d'entre eux, Alfred Bougardier, consul de Colombie, décide de les réunir, le 15 avril 1897, dans la salle basse de l'hôtel de ville de La Rochelle. Lors de cette réunion, celui-ci explique les motifs qui l'ont conduit à réunir l'ensemble des représentants des puissances étrangères à La Rochelle. Cette proposition d'organisation est adoptée à l'unanimité et une réflexion est engagée sur la rédaction d'un règlement intérieur, s'inspirant de celui adopté à Bordeaux. Lors de cette séance, Stovin Warburton, consul d'Angleterre, est nommé président à l'unanimité. Le premier règlement intérieur est adopté lors de la réunion du 16 avril 1897. À la lecture du registre des délibérations du bureau du " corps consulaire ", il apparaît qu'aucune réunion eu lieu entre le 24 janvier 1899 et le 7 décembre 1909 . C'est Samuel Meyer, consul de Bolivie, qui demande la réunion des consuls, vice-consuls et agents consulaires le 7 décembre 1909 et ce, je cite " afin de voir des relations plus intimes s'établir entre les membres du corps consulaire de La Rochelle ". Les réunions reprennent donc au rythme d'une par an environ, avant de s'interrompre à nouveau en 1914, en raison de la Première Guerre mondiale. Les séances reprennent le 1er décembre 1920 au domicile de Louis Robin, président en exercice. Au cours des séances qui se déroulent, à intervalle régulier, la représentation du " corps consulaire " lors des cérémonies officielles est l'objet de débats (par exemple en 1927 pour l'exposition coloniale). La dernière séance d'avant guerre a lieu le 19 octobre 1938 dans la salle basse de la Bourse du commerce. La suivante se tient seulement le 29 mars 1947. Au cours de celle-ci, le bureau est reconstitué sous la présidence de Jean Brumeau des Houlières, consul de Belgique. Une liste des membres est mise à jour pour être imprimée. Le samedi 30 avril 1949, le " corps consulaire " de La Rochelle célèbre son cinquantenaire -avec deux petites années de retard !- à l'occasion d'un dîner amical organisé au restaurant de la Belle Aurore à Usseau. Le préfet Robert Hirsch, est convié à cet événement. La séance du 26 mai 1950 voit un changement important dans l'organisation du " corps consulaire de La Rochelle". Il est en effet décidé de transformer ce dernier en " corps consulaire " départemental. Pour cette transformation, chaque membre est invité à signaler au président les vice-consuls ou agent consulaires fonctionnant dans d'autres localités du département. Le nouveau " corps consulaire " de la Charente-Maritime est définitivement constitué au cours d'un déjeuner amical sous la présidence du préfet. Un nouveau règlement est adopté le 4 février 1952. À partir de cette date, les réunions se déroulent essentiellement une fois par an. Lors des sessions, les comptes sont approuvés et des élections sont parfois organisés. Il y est aussi décidé de rééditer le tableau consulaire. En 1961, la Société des régates rochelaises demande une aide afin d'encourager le sport de la voile. Les consuls présents lors de la réunion décident de faire don d'une coupe ou d'un objet d'art à cette association. Jusqu'au 19 février 1998, date du dernier compte rendu de réunion du bureau figurant sur le registre, il n'y a pas d'évènements majeurs recensés. Le " corps consulaire " de la Charente-Maritime existe toujours actuellement. Son président est Yves Thomas, consul de Suède.

Informations sur l'acquisition :

Informations sur les modalités d'entrée
Don, association Bateaux Traditionnels d'Entre Loire et Gironde (BTLG), 1er juin 2007.

Conditions d'accès :

Statut juridique Archives privées
Communicabilité
L'ensemble du fonds est librement communicable.

Conditions d'utilisation :

Conditions d'utilisation
Reproduction libre

Description physique :

Description physique:
Support
Support: papier
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 18,00

Ressources complémentaires :

Sources internes
Archives départementales de la Charente-Maritime
Afin de compléter les informations recueillies dans l'inventaire du fonds Le Boutillier concernant les courtiers maritimes, le lecteur pourra également consulter d'autres fonds publics, notamment :
Série J. Fonds privés.
- Sous-série 17 J : fonds Thouillaud, courtier maritime à Saint-Martin-de-Ré (1837-
1902).
- Sous-série 22 J : fonds Collet et Rouvier, négociants en eau de vie à Surgères (1818-
1858).
- Sous-série 109 J : fonds Goguet-Williamson, transitaire et commissionnaire en douanes à La Rochelle-La Pallice et Tonnay-Charente (1901-1982).
- Sous-série 126 J : fonds Renault-Delage, transitaire et commissionnaire en
douanes à La Rochelle-La Pallice et Tonnay-Charente (1844-1990).
- Sous-série 142 J : fonds Roche, agence maritime et de transit à La Rochelle-La
Pallice et Tonnay-Charente (1849-1971).
- Sous-série 173 J : fonds Racine, manutentionnaire maritime à Tonnay-Charente
(1940-1983).
Série W. Archives contemporaines.
- 134 W : Direction départementale des douanes. Registres de mouvements de navires à La Pallice et Rochefort (1963-1971).
- 1040 W : Recette des douanes à La Rochelle. Registres comptables, d'immatriculations, de manifestes de navires, droits de douane, déclarations d'exportation et d'importation, personnel (1946-1981).
- 1046 W : Recette des douanes à La Rochelle. Registres d'enregistrement des manifestes, documents comptables, déclarations (1973-1981).
- 1230 W : Recette principale des douanes à La Rochelle. Dossiers de francisation des navires.
- 1797 W : Division des douanes. Dossiers contentieux (1946-1967).
- 2160 W : Recette principale des douanes à La Rochelle. Chargements des navires : manifestes ou déclarations de chargement après échantillonnage (1997-1999) ; déclarations de douane après échantillonnage (1997-1999).
Série ETP (établissements publics)
- 41 ETP : chambre de commerce et d'industrie de La Rochelle.
-Série I 15. Courtiers maritimes, consuls et agents consulaires, agents de change, transitaires.
1-Consuls et agents français à l'étranger : généralités et documents imprimés (1817-1937).
2-Taxes et factures consulaires (1897-1934).
3-Corps consulaire de La Rochelle. Consuls résidant dans les villes autres que La Rochelle et ayant juridiction sur le département de la Charente-Inférieure (1807-1981).
4-Courtiers maritimes de La Rochelle (1808-1926).
5-Courtiers maritimes des ports de la circonscription de la chambre de commerce (1802-1926).
6-Courtiers de commerce inscrits (1816-1949).
7-Droits de courtage maritimes et attributions des courtiers (1804-1936).
8-Agents de change et courtiers d'assurance. 1815-1925.
9-Transitaires et transits (1923-1971).
10-Cartes d'identité puis cartes de légitimation des voyageurs et représentants de commerce (1917-1959).

Références bibliographiques :

Bibliographie
AUBRY (Dominique Joseph Pierre), Étude sur le courtage maritime (législation, jurisprudence, examen critique du monopole des courtiers interprètes conducteurs de navires) ; thèse pour le doctorat, Toulouse, V. Rivière, 1906. X-105 p.
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BOSC (Henri), Du privilège des courtiers interprètes et conducteurs de navires et de sa suppression ; thèse pour le doctorat, Marseille, impr. de Barlatier, 1915 (dépôt 1917). 187 p.
La Chambre de commerce du département de la Charente-Inférieure à M. le Ministre du Commerce et des Travaux Publics [réponses à plusieurs questions relatives aux douanes posées par le ministre], La Rochelle, Mareschal, imprimeur, 1834. 19 p. (Br. 3263).
CLINQUART (Jean), " Les douanes de 1789 à 1799 ou le changement dans la continuité ", in : L'administration de la France sous la Révolution, Genève, Librairie Droz, 1992, coll. Ecole Pratique des Hautes Etudes, IVe section, Sciences historiques et philologiques, n° V, Hautes études médiévales et modernes, pp. 205-222. (P. F. 1249).
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Étude du développement des ports de commerce de La Rochelle, Rochefort et Tonnay-Charente, 2 : Possibilités de développement du trafic, Boulogne, OCS Management consultants ; Grenoble, SOGREAH Ingénieurs conseils ; La Rochelle, Chambre de commerce et d'industrie de La Rochelle, 1976. 195 p., cartes (M. F. 1065/2).
Étude du développement des ports de commerce de La Rochelle, Rochefort et Tonnay-Charente, 3 : Programme pour le développement des trafics, Boulogne, OCS Management consultants ; Grenoble, SOGREAH Ingénieurs conseils ; La Rochelle, Chambre de commerce et d'industrie de La Rochelle, 1976. 112 p., cartes (M. F. 1065/3).
Étude du développement des ports de commerce de La Rochelle, Rochefort et Tonnay-Charente, 4 : Rapport final, Boulogne, OCS Management consultants ; Grenoble, SOGREAH Ingénieurs conseils ; La Rochelle, Chambre de commerce et d'industrie de La Rochelle, 1976. 36 p., cartes (M. F. 1065/4).
GAUTIER-BRISSON (A.), Du courtier assermenté dans ses fonctions d'officier public ; rapport de M. A. Gautier-Brisson, président de la Compagnie des Courtiers assermentés de Lyon, Vice-Président de la Fédération nationale ; Congrès de Bordeaux, octobre 1955, s. l., Fédération nationale des Courtiers assermentés de France et de l'Union française, 1955. 13 p. (BAU Br. 7).
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MALISSET D'HERTEREAU (Jean Baptiste Antoine), La Parfaite intelligence du commerce ou se trouvent les connoissances et les renseignemens les plus utiles à diverses classes de citoyens et particuliérement aux armateurs, négocians, navigateurs, commissionnaires, agens, courtiers de commerce, fabricans, artisans, commis, gens d'affaires, etc. Le tout distribué de maniere a faciliter les recherches des lecteurs, Paris, chez Lami, libraire ; chez l'Auteur, 1785. Deux tomes : XII-732-64 et XII-238-500 p. (P. F. 5331).
Ministère des Finances, Direction générale des douanes ; répertoire général des ports et lieux de chargement situés dans les pays étrangers, les colonies et possessions françaises, Paris, Imprimerie nationale, 1897. 753 p. (B. A. 5 P 33).
RICARD (Samuel), Traité général du commerce, contenant des observations sur le commerce des principaux Etats de l'Europe, les productions naturelles, l'industrie de chaque païs (...). Edition entièrement refaite d'après un plan nouveau, rédigée et considérablement augmentée par M. de M** [de Marien], Amsterdam, E. Van Harrevelt et A. Soetens, 1781. Deux tomes : VIII-624 et XVI-530 p. (M. F. 1379).
SAVARY DES BRUSLONS (Jacques), Dictionnaire universel de commerce, contenant tout ce qui concerne le commerce qui se fait dans les quatre parties du monde (...). Ouvrage posthume du Sieur Jacques Savary Des Bruslons, (&) continué sur les Mémoires de l'Auteur et donné au public par M. Philémon-Louis Savary, son frère. Nouvelle édition, exactement revue, corrigée, Genève, Les Héritiers Cramer et frères Philibert, 1742. 3 tomes en 4 volumes : tome 1, 1ère partie : A - C ; tome 1, 2ème partie : A - C ; tome 2 : D - O ; tome 3 : P - Z. (G. F. 122).
THIBAULT (Pierre), Du Monopole des courtiers maritimes ; thèse pour le doctorat, Paris, F. Pichon et Durand-Auzias, 1908. 239 p.
Une question de courtage maritime [Sur le droit de traduction et l'indivisibilité des opérations de la conduite des navires. Le capitaine Krulle du steamer [allemand] "Astronom" ; Lacampagne et cie, négociants-armateurs à Bordeaux ; E. Laffitte, courtier maritime interprète juré (pour la langue anglaise). 5 avril 1875 : jugement du tribunal de commerce, rendu après de nouvelles plaidoiries. 2 décembre 1875 : Arrêt de la cour d'appel de Bordeaux, 1ère chambre : confirmation de la décision du tribunal de commerce et condamnation des prétentions de E. Laffitte, courtier maritime, qui avait retardé le déchargement du navire en refusant de traduire un document en langue anglaise, alléguant qu'il était irrégulier], Bordeaux, impr. J. Lamarque, 1876. 43 p. (extrait du journal de Bordeaux).
ULBERT (Jörg), LE BOUËDEC (Gérard)(dir.), La Fonction consulaire à l'époque moderne : l'affirmation d'une institution économique et politique (1500-1800), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2006. 427 p., ill., cartes (P. F. 5460).
Union des agents du service actif des douanes de la Direction de La Rochelle adhérant à l'Union générale ; statuts, La Rochelle, Librairie Foucaud, s. d., 8 p. (Br. 3604).
VALIN (René-Josué), Nouveau commentaire sur l'ordonnance de la marine du mois d'août 1681, La Rochelle, Jérôme Légier et Pierre Mesnier, 1760. Deux tomes : XLII-766 et XII-796 p. (M. F. 551).
WILLIAMSON (Jean-Marie), TOURNADE (Jean-Louis), Ports de mer, ports en rivière au début du siècle entre Quimper et Bordeaux, La Rochelle, Editions du Squall, 1983. 124 p., ill. (M. F. 213).
WORONOFF (Denis)(dir.), La Circulation des marchandises dans la France d'Ancien Régime ; journée d'études tenue à Bercy le 12 décembre 1997, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, 1998. IX-204 p. (P. F. 3203).

Localisation physique :

Localisation physique: Archives départementales de la Charente-Maritime, site de La Rochelle

Où consulter le document :

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