L’entretien a été enregistré au Centre Hospitalier Universitaire de Fès, un jour après l’accouchement d’une femme qui a mis au monde son deuxième enfant, un garçon. L’enquêtrice débute l’entretien avec des questions sur les expériences de l’allaitement et de l’accouchement. L’informatrice explique que sa seconde expérience de l’allaitement a été beaucoup moins douloureuse que la première. L’informatrice raconte qu’elle a allaité son premier enfant pendant un an et demi, en suivant un allaitement mixte (lait maternel et lait artificiel en biberon) et qu’elle souhaite allaiter son deuxième enfant pendant deux ans. La mère raconte que son accouchement, par voie basse, a été difficile et qu’elle a ressenti des douleurs, surtout les quinze premiers jours. L’enquêtrice pose ensuite des questions sur le colostrum. L’informatrice le distingue du lait par sa couleur jaunâtre et en raison de ses bienfaits plus important pour le bébé. Elle explique qu’à l’hôpital on lui a expliqué combien la prise de colostrum et du lait maternel était importante et bénéfique pour l’enfant parce qu’il le protège des maladies. A propos de la question sur la parenté de lait, l’informatrice déclare qu’elle est contre le co-allaitement et le don du colostrum à d’autres enfants. S’agissant des effets de la grossesse et de l’allaitement sur le corps de la femme, elle pense qu’ils sont négatifs. L’informatrice évoque ensuite sa consommation d’herbes qui favorisent la montée de lait. Elle pense que l’allaitement est le meilleur moyen pour nourrir un nouveau-né. Lorsque l’enquêtrice aborde le sujet de la sexualité, l’informatrice répond qu’il faut simplement éviter les rapports durant les quelques jours précédant l’accouchement. Enfin, elle explique la mortalité infantile par le manque d’attention des parents.