Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la Marine. – Renvoi avec la présente de la copie de la lettre écrite à Daubenton de Villebois au sujet de la franchise des prises et du transit par terre de la cochenille et de l'indigo (1) ; envoi par Daubenton de Villebois de l'ordonnance rendue à cet effet au Conseil des Finances, qui permet aux seuls Français de faire ce transit, mais Mirasol démontre l'illusion de cette permission car ces marchandises sont mises en magasins dès leur déchargement, en attendant le paiement de l' , puis remises aux seuls Espagnols « puisque les étrangers ne peuvent point négocier aux Indes en leur nom », ensuite il faut payer des droits de douane tant à Madrid que sur la route de Bayonne, si les formalités nécessaires pour leur dépêche n'ont pas été faites à Cadix, ce qui est prétexte du fermier de Castille pour demander au roi d'Espagne de « lui rabattre de sa ferme tous les droits que ces marchandises devraient, si Sa Majesté ne les avait affranchisées » et cette seule disposition justifie le passage par sa douane ; fausse rumeur d'un avantage réservé aux Français diffusée par la et récriminations des Espagnols ; promesse d'une rançon de 1000 pistoles pour la prise, mort ou vif, du marquis de Alconchel, comte de Cifuentes ; suspension des chargements sur la flotte et les galions ; attente dans l'après-midi du maréchal de Tessé ; salutations. – [  : envoi de la copie du paragraphe de Mirasol au sujet de la franchise sur l'indigo et la cochenille.] indult Gazette de Hollande En apostille finale

Fol. 317-318v

Correspondance des consuls de France à Cadix (1re partie)