- Lettre, signée Floriot, adressée à « Monsieur de Rosoy, ancien lieutenant général à Langres. » Gevrolles, 7 octobre 1689. (Cf. G. 854 ci-dessus.)

- Lettre de l'évêque à M. Lenet : « Je suis arrivé icy de mercredy au soir 5e, suivant mon project, en assés bonne santé, Dieu mercy, nonobstant la fatigue du mauvais temps et du mauvais chemin, et quoyque lassé, je ne laissay pas d'aller dès le lendemain matin à Versailles, pour y faire ma révérance au Roy avant son départ pour Fontainebleau, afin de m'éviter par ce moyen cet autre voyage.... M. le cardinal de Bouillon m'a adressé des lettres de grand vicaire, en des termes fort honorables, pour la nomination aux bénéfices dépendants de ses abbayes de Cluny, de Tournus et de Saint-Martin de Pontoise, et pour beaucoup d'affaires qui dépendent de la grande aumosnerie, mais je n'abuseray de sa confiance en quoy que se puisse estre. » Paris, 9 octobre 1689.

- L'évêque à M. Lenet : « Ne laissés point, s'il vous plait, cette lettre entre leurs mains, car il faut toujours se desfyer des gens quy ne cessent de manquer de parolle, quy ne font pas cas de satisfaire à leur engagemens, et quy me balottent (comme vous scavés) depuis un aussy long temps, ce quy me rend fort mal content d'heux. Envoyés promener celuy qui offre 50 pistolles de la charge de bally de Chastillon ; je serois bien fasché de me trouver obligé à me servir des gens de cette trampe. Je fais joindre icy les nouvelles, et vous suis tousjours, Monsieur, fort acquis. Levesque duc de Langres. » Paris, 16 octobre 1689.

- L'évêque à M. Lenet : « Le cardinal Ottoboni, sous-doyen des cardinaux vénitiens, aagé de près de 80 ans mais d'une constitution très forte, a esté éleu pape le 6 de ce mois ; il passe pour très habile et se nomme Alexandre 8. Il y a lieu de croire que le Roy en sera fort content. S. M. doit revenir de Fontainebleau à Versailles samedy prochain. » Paris, 19 octobre 1689.

- L'évêque à M. Lenet : « Les agréables commencements qui ont esté desjà faits à Rome font espérer que les suites seront de même et que les affaires vont à une voye d'accommodement. Le Roy a esté touché de la mort de M. d'Asfeld, arrivée à Aix-la-Chapelle, d'une assés légère blessure au genouil, qu'on avoit cru peu considérable. » Paris, 26 octobre 1689.

- L'évêque à M. Lenet : « Je vous escrits ce mot fort à la haste, Monsieur, et par avance pour demain, m'en allant Versailles... » Paris, 29 octobre 1689.

- L'évêque à M. Lenet : « L'évesché d'Angoulesme a esté donné au fils de M. de Benard de Rosoy, conseiller d'estat, et l'abbaye Saint-Miel à M. l'abbé de Luxembourg. Tous les maréchaux de camp ont ordre de se défaire de leur régiment, suivant la taxe, qui est de 2000 pistoles. » Paris, 6 novembre 1689.

- Lettre de M. de Rosoy à M. Lenet, relative à la nomination du nouveau bailli de Châtillon et La Chassaigne, le sieur Bonnet, choisi en remplacement de M. Le Sain. Langres, 10 novembre 1689.

- L'évéque à M. Lenet : « Je veux, avant de partir pour Versailles, adjouster icy au contenu de ce que Marchand vous escrit, et que je viens d'entendre lire... » Paris, 27 novembre 1689.

- M. Marchand à M. Lenet : « Monseigneur a esté informé de ce quy s'estoit passé à Chastillon au sujet de la révocation de M. Le Sain, et l'opposition qu'il a formée à l'installation de M. Bonnet…. » Paris, 18 décembre l689.

- Lettre de M. Lenet, abbé de La Victoire (Oise), à M. Lenet, abbé du Val-des-Choux : « II me semble, mon très cher et bon frère, qu'il y a un siècle que je n'ay receu de vos chères nouvelles.... Nostre cher neveux de Larrey se porte Dieu mercy très bien, mais il a tousjours le bras pesant et engourdy, qui est l'effect ordinaire qui suit après d'aussy grandes blessures que celle qu'il a eu... Mes compliments, s'il vous plaist, à nostre cher neveux M. l'abbé de Chastillon, dont il y a bien longtemps que je n'ay receu de nouvelles…. » A La Victoire, 22 décembre 1689. Signé : « L'abbé de La Victoire. » Cachet de cire rouge, à ces armes : une fasce ondée, accompagnée de trois roses, ou trois quintefeuilles.

- Lettre de M. Marchand à M. l'abbé Lenet, relative au choix définitif que l'évêque de Langres vient de faire, pour remplir l'office de bailly de Châtillon, de la personne de M. Riel. Paris, 25 décembre 1689.

- Lettre de M. Marchand à M. l'abbé Lenet : « Je ne veut pas manquer de vous mander une funeste nouvelle, quy va vous surprendre, c'est la mort de M. l'abbé de Boulongne, qui tomba lundy au soir, à neuf heures, en apoplexie..... La nouvelle en fut portée à Monseigneur, à Versailles, quy en est fort touché…. » Paris, 28 décembre 1689.