Document d'archives : 1541-1554

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Permission demandée par les habitants de ladite ville au duc de Montmorency, de prendre une certaine quantité de sel pour leurs besoins aux salins de Peccais. Nouvelle menace de peste, précautions à prendre (1543). La roubine du Pas sera arrentée et la boucherie close mise en adjudication. Le sieur Claude Martinon, premier consul, annonce au conseil que messire Robert de Roquemartine, grand-prieur de Saint-Gilles, a l'intention de créer un nouveau salin près celui de Peccais (1546). Traité passé entre ledit grand-prieur et les consuls, qui lui concédent les eaux du Rhône mort pour la création dudit salin de Saint-Jean (13 février 1546). Nettoyage et recreusement des puits de la ville. Le conseil décide que les consuls feront « veoir les privilèges de la ville par quelque homme de scavoir pour déclarer lesdits privilèles de latin en français, affin que l'on en puisse bien entendre les mots ». Le sieur Magny, consul, est député à la cour pour faire confirmer lesdits privilèges et reçoit pour ses dépenses 40 sous par jour (1546). Il sera mis un garde à la porte de Saint-Paul pour délivrer des billets aux personnes qui voudront aller cueillir du raisin dans les vignes, et ceux qui iront sans billets paieront 25 sous d'amende (1547). Mise au rabais des frais de voyage précédemment fixés à 1 écu par jour pour ceux qui iraient à la cour faire confirmer les privilèges de la ville ; le sieur de Magny traite avec les consuls pour la somme de 150 écus, tous frais compris. Les consuls de Beaucaire font assigner ceux d'Aiguesmortes pour les contraindre à fermer la brèche faite par le Rhône à la paillère de Saint-Martin (1547). Après le retour de Paris du sieur Maguy, les nouveaux privilèges de la ville sont envoyés au Parlement de Toulouse, pour les y faire enregistrer. Enquête faite au sujet de la Roubine Vieille, sise au territoire de Beaucaire (1548). Défence faite aux habitants de construire des cabanes hors de la ville pour y loger des marchandises et y faire de la contrebande. Messire Jean de Senneterre, sénéchal de Beaucaire et Nîme, devant venir à Aiguesmortes, il lui sera fait présent d'une botte de vin. Le sieur Balizot, boucher de Montpellier, fermier de la boucherie d'Aiguesmortes, s'engage à donner la livre de boeuf de montagne à 7 deniers la livre et celle de boeuf de pays à 6 deniers, pendant tout l'année. Le sieur Anthony Chanavas est reçu habitant de la ville, après avoir prêté serment de ne rien faire « de dommageable au Roy ou à la chose publique ». Le comte de Villars, lieutenant-général de Languedoc, enjoint aux consuls de faire garder soigneusement leur ville. Défence faite à toute personne de pêcher dans les canaux du Repausset ou du Môle, avec filets, tel que anguins, ganguis ou bouligons pendant tout le temps de « l'intrason du poisson. » Réparations faites à la paillière Saint-Martin, à la suite d'une inondation du Rhône ; contestation à ce sujet avec les habitants de Beaucaire. Réclamation du sieur Magny, qui veut être payé pour son voyage à la cour. Le lieutenant du maître d'artillerie demande aux consuls de lui accorder un local pour mettre provisoirement à l'abri de la pluie un convoi de poudre passant par Aiguesmortes. Accord passé entre le sieur Magny et les marchands d'Avignon et de Lyon, au sujet des marchandises passant en transit sur les canaux du Bourgidou et autres. Dépenses faites par la ville pour les galères d'Espagne, pendant leur séjour à Aiguesmortes, et demande en paiement pour les personnes qui ont fait le guet pendant le séjour du prince d'Espagne audit lieu. Criée faite au sujet de la foire franche d'Aiguesmortes ; le bétail, tant gros que menu, se vendra hors la ville, depuis le pont d'Artois jusqu'à la grosse tour. Les autres marchandises, pour jouir de la franchise, devront être portées dans la ville. Procès intenté par Pierre Rozel, au sujet des fours banaux qu'il prétend tenir par héritage de ses ancêtres. Réclamation des consuls d'Aiguesmortes contre ceux de Montpellier qui ont la prétention de faire payer 1 sou par chaque barque portant de la farine au moulin de Lattes (1550). Plusieurs personnes réclament pour que la vente de la viande soit permise hors de la boucherie close. D'après la taxe, le mouton sera vendu à 1 karolus la livre, le boeuf de montagne à 8 deniers, et le boeuf de plaine à 7. Le connétable de Montmorency et le duc de Villard devant venir à Aiguesmortes, seront reçus avec les honneurs qui leur seront dus (1551). Le conseil décide d'arrenter pour 8 années la pêcherie du Rhône mort (1552). On arentera également la pêcherie de la Marette et celle de la roubine du Pas (1553). On passera marché avec Jean Lévêque, fustier, pour faire un escalier conduisant à la salle du conseil de la Maison de Ville (1554).

Cote :

E dépôt 1/13

Informations sur l'acquisition :

Historique de conservation :
Historique de la conservation
BB 5

Description physique :

Description physique: In-quarto, 182 feuillets, papier.
Registre
Registre: Oui

Ressources complémentaires :

Personnes ou Institutions :

commune d'Aigues-Mortes

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