Document d'archives : Auzainvillers (Ovillet, Surcelle).

Contenu :

(Liasse). 15 pièces parchemin, 5 pièces papier. — Charte d’Henri, évêque de Toul, par laquelle il homologue les concessions faites à l’abbé Etienne et aux religieux de Flabémont par le clerc Barthelémi, à savoir : toute la dîme sur les droits de pâturage et labourage de leur ferme d’Ovillet (Avilers), paroisse de Surcelle (Cerses) et Auzainvillers (Osenviller), ainsi qu’une fauchée de pré. En échange, l’abbaye paiera un cens annuel d’un resal d’avoine et d’un resal d’épautre. Témoins : Haymon, doyen et archidiacre ; Olri de Langres, archidiacre de Toul ; Hugue, archidiacre (s. d. [v. 1160]). Original parchemin autrefois scellé d’un sceau pendant et copie collationnée de 1628. — Notification par Joffroi, seigneur de Deuilly (Dauvillei), de la donation en aumône faite à l’abbaye (Aubert étant abbé), de son franc-alleu d’Auzainvillers, par dame Gylete et de la ratification de cette donation par les enfants de la défunte. Werri et Elisabeth, et par Pons, mari de cette dernière. Gylete avait élu sa sépulture dans l’église de Flabémont, elle s’était donnée à l’église et s’était engagée à payer tous les ans 8 deniers estévenants ; elle avait reçu récemment l’habit de converse. Témoins : Walon, Gérard, prévôt de Deuilly, Calon, Hugue de Godoncourt, chevaliers, et plusieurs autres (1219, le premier dimanche de Carême, jour des funérailles de dame Gylete). Original parchemin, autrefois scellé. — Confirmation par Huard, damoiseau de Bauffremont, seigneur de La Rouillie (La Rolleye) de toutes les aumônes et donations faites à Flabémont par son père, Liébaud, ses ancêtres et ses hommes, et concession par le même, à l’abbaye, de tout ce qu’il possédait au territoire de l’église de Surcelle (Serces). Huard rappelle que l’abbaye lui a acensé pour 12 deniers toulois par an, un champ appelé Tramassees, au territoire de Crainvillers (Crenciler), à la condition qu’il ne pourra l’aliéner ni l’échanger, si ce n’est en faveur de l’abbaye. La pièce fut scellée par le seigneur de Deuilly, oncle de Huard, et par le seigneur de Bauffremont, son frère (1238, juillet). Original parchemin. — Accord entre l’abbaye de Flabémont et les frères de la maison du Temple de Norroy, au sujet du ban de Surcelle : l’abbaye aura l’habitation d’Ovillet (Auviler) et l’église de Surcelle (Cersez), plus les droits d’usage de la grange d’Ovillet ; les Templiers auront leurs usuaires, les terres et les prés, en payant la rente comme ils ont toujours eu et payé ; le reste du ban, en terres, prés, bois, eaux, rentes sera partagé par moitié ; les frères de Norroy partageront avec l’abbaye la rente de trois quartiers de terre qu’ils ont à Auzainvillers (Osenviler). De plus, les deux parties doivent, dans le ban de Surcelle, faire « astrait de hommes en bonne foy por ville estufier » ; ce qu’elles acquerront sera de moitié ; et elles ne pourront aliéner ni engager leur part que par « communz concors ». Les religieux et les frères du Temple ne pourront construire de grange ou d’habitation au ban de Surcelle qu’en cas d’accroissement de la ville et de la grange d’Ovillet. La pièce fut scellée par Ferri de Morhange, maître de la chevalerie du Temple en Lorraine (1239, février). Original parchemin. — Charte de G[ille], évêque de Toul, faisant connaître que Gérard, damoiseau de Bulgnéville (Bolognevilla), du consentement de sa femme Hydete, a vendu à l’église de Flabémont, pour 13 livres d’estévénants, le tiers des grosses et menues dîmes du territoire d’Ovillet (Autviller) et de Surcelle (Serses), qu’il tenait en fief de Jehan, chevalier de Monthureux, dit Varret. Ce dernier a approuvé la vente (1259, novembre). Original parchemin. — Lettre de l’official de Toul faisant connaître que Vivien, prêtre, curé d’Auzainvillers (Ozainviller) a reconnu que la maison qu’il a construite à Auzainvillers, avec ses dépendances, et tout ce qu’il tient de l’abbaye, ainsi que le tiers des meubles qu’il possède, reviendront à l’abbaye huit jours avant son anniversaire, ainsi que cela a été convenu ; il se réserve les deux tiers du mobilier. Quant à la maison avec ses dépendances, construite sur le fonds du monastère, elle ne pourra être ni aliénée ni mise entre mains étrangères (1294, jeudi après la Trinité). Original parchemin. — Accord, après contestation, entre Pierre de Bauffremont, sire de Bulgnéville, ses hommes de Bulgnéville, d’une part, et l’abbaye de Flabémont, au sujet des terres de la Saucie et des près et des terres situés entre Dyalamars et Bulgnéville. Les deux parties prétendaient, à l’encontre l’une de l’autre, que ces terres leur appartenaient, la première à cause d’une longue saisine, la seconde comme dépendance de la grange d’Ovillet. Le sire de Bulgneville et ses hommes jouiront des terres comprises dans les limites indiquées dans l’acte, en détail et borne par borne . Ils paieront chaque année, « en la meisson de seize gerbes une de terraige », à la maison d’Ovillet, ainsi qu’un denier toulois par fauchée de pré ; des sanctions sont prévues en cas de non-paiement. Ces terres ne pourront être aliénées ni par le sire de Bulgnéville ni par l’abbaye et devront rester entre les mains des gens de Bulgnéville. La pièce fut scellée par Pierre et son cousin Liébaud, sire de Bauffremont (1291, janvier). Original parchemin. — Copie parchemin de 1601, d’après l’original auquel pendait un sceau de cire verte. — Sentence des assises de Mirecourt maintenant l’abbaye de Flabémont dans la saisine de la Rappe dessous Ovillet, au sujet de laquelle il y avait procès entre l’abbaye et les Templiers (1308, lendemain de la Pentecôte). Original parchemin. — Vente à l’abbaye de Flabémont (Flaibuemont) par Pierre de Mandres a deux tours, chevalier, d’une rente de dix sous et six deniers toulois que lui payaient tous les ans Mathieu Parises et Conin, son frère, d’Auzainvillers, et les hoirs Droyn, du même lieu, pour plusieurs héritages qu’ils tenaient de lui ou de ses prédécesseurs au ban de Surcelle (Cerclez, Cerces) ; cette vente, approuvée par la femme de Pierre, Ysabel, est faite pour la somme de dix livres de bons toulois. Mathieu Parises et son frère ont repris et acensé de l’abbaye les terres qu’ils tenaient auparavant de Pierre de Mandres et aux mêmes conditions (1311, avril, le jeudi avant la Résurrection de Notre Seigneur). Original parchemin. — Charte par laquelle Willaume de Monthureux-sur-Saône, écuyer, et Guillaume, veuve de Jean, seigneur de Monthureux-sur-Saône, chevalier, font connaître que ledit Jean s’était opposé à la vente faite par Pierre de Mandres et Ysabel à l’abbaye de Flabémont, parce qu’il prétendait que le cens vendu mouvait de son fief, mais que, dans ses dernières volontés il a approuvé ladite vente et a mis les religieux en corporelle possession dudit cens. A leur tour, Willaume et dame Guillaume ont approuvé la vente et ont fait sceller l’acte par frère Guillaume de Marsey, prieur de Relanges, et par Othe d’Orsans, prieur de Fouchécourt. Il est dit dans l’acte qu’il était annexé à l’acte de vente de Pierre de Mandres (1319, avril). Original parchemin. — Copies papier du XVIIe siècle, non collationnées des deux chartes qui précèdent. — Lettres du duc de Lorraine Raoul, par lesquelles, à la prière de l’abbé de Flabémont Richard, il prend sous sa sauvegarde contre tous seigneurs et autres vassaux, et spécialement contre les seigneurs de Bauffremont et de Bulgnéville, la grange d’Ovillet, au ban de Surcelle, avec toutes ses dépendances, moyennant un cens annuel de neuf resaux de blé payable à la recette de Châtenois ; de plus, les religieux seront tenus de dire une messe du Saint-Esprit le lendemain de la Pentecôte, pendant la vie du duc, et après son décès ils feront un service des Trépassés le jour des Morts (1356, 1er août). Orig. parchemin et copie collationnée XVIIe siècle — Acensement par l’abbé Hugue et le couvent de Flabémont à Jehan Hutin, d’Auzainvillers et à son fils Jehan, leur vie durant, de la maison que possède l’abbaye à Auzainvillers, moyennant un cens annuel de 8 sous de petits tournois payable le lendemain de Noël dans leur maison d’Ovillet. Notaire : Jehan de Colombey, curé de Saint-Ouen (Saint-Owain) (1383, mercredi après la fête Saint-Laurent). Original parchemin. — Acensement par l’abbaye à Robert, fils de Begret (?) d’Auzainvillers, d’un quartier de bois appelé le Bois Perrin, avec toutes ses dépendances en prés, terres et haies. Témoins : Aubri, curé de Bulgnéville, et Ayme, curé d’Aulnois (1384, mercredi avant la Division des Apôtres). Original parchemin. — Règlement d’un conflit entre Didier de Grant, abbé de Flabémont, et Amaquin Dalmes, seigneur en partie de Mandres es doux tours en Wautz de Chastenoit, au sujet de la levée des dîmes sur le finage d’Auzainvillers et appartenant à la grange d’Ovillet (Auviller, Awiller). Les arbitres, Jehan Menesclars, ministre de la Trinité de La Marche Symon Pourcellet, procureur général du bailliage de Bassigny, et Jehan de Lescolle, prévôt de Bulgnéville, ce dernier « au reschainge d'aultres », devront enquêter sur les droits de chacune des parties ; cette enquête sera soumise à Amequin qui écrira sa défense et remettra le tout aux arbitres ; ceux-ci soumettront les pièces au « consille » de Vittel qui jugera et proclamera la sentence, à laquelle les parties ont pris l’engagement de se soumettre . Ce fut fait à Vittel en présence de messire Antoine, curé de Monthureux-sur-Saône et doyen de la chrétienté, frère Pierre Ructiort (?), commandeur de Norroy, de l’ordre Saint-Jean de Jérusalem, Jehan Morel, curé d’Isches, frère Richard, prieur de Bonneval, et Fourquin, de Vittel (1456, 27 avril). Original parchemin. — Pièce constatant que deux habitants de Belmont ont payé entre les mains de frère Gérard, procureur de Flabémont, l’amende qui leur avait été infligée pour avoir mis pâturer leurs chevaux « en temps clos » dans les prés appelés Prés d’Ovillet (1494, 18 novembre). Original parchemin.

Cote :

18 H 6

Inventaire d'archives :

Clergé régulier

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