Document d'archives : Fonds des Joyeux de Voutré
Contenu :
Présentation du contenu
Reproductions des dessins et graffitis des Joyeux de Voutré, soldats insoumis de la première guerre mondiale, gravés sur une cloison en planche de la "prison" du chantier".
Cote :
27 Fi
Inventaire d'archives :
Informations sur le producteur :
Origine:
Soldats de l'armée française comdamnés aux travaux forcés dans la carrière de Voutré
Biographie ou histoire
Entre le 16 avril et le mois de juin 1917, plus de 40 000 soldats français ont refusé de monter au front. Traduits devant des tribunaux militaires, un certain nombre d'entre eux ont été fusillés. Les autres, plus nombreux, ont été condamnés à effectuer une peine de travaux forcés dans des bagnes, appelés aussi ateliers de travaux publics. De novembre 1917 à juin 1919, la carrière de la Kabylie fut l'un d'eux. Elle a accueilli 250 condamnés. « Ces hommes étaient appelés « Les joyeux » par la population locale qui voyait dans ces prisonniers des fortes têtes, des traîtres de la patrie. Lorsqu'un d'eux commettait une faute sur le chantier ou se rebellait, il était enfermé dans un bâtiment appelé, la prison, explique Jacques Cousin, écrivain et historien à l'origine de la découverte du bagne. Il y a quelques années, des dessins et des textes anarchistes des prisonniers ont été découverts sur la cloison en planche séparant la prison en deux. » (Ouest-France, 10 novembre 2014)
Informations sur l'acquisition :
Informations sur les modalités d'entrée
Don, Jacques Cousin, 2005.
Conditions d'accès :
Archives privées
Communicabilité
Consultation en attente de numérisation
Conditions d'utilisation :
Conditions d'utilisation
Reproduction libre
Description physique :
Description physique:
Reproductions sur papier calque
Nombre d'éléments
Nombre d'éléments: 30
Ressources complémentaires :
Localisation des originaux
Originaux conservés au musée historial de la Grande Guerre, à Péronne.
Personnes ou Institutions :
Soldats de l'armée française comdamnés aux travaux forcés dans la carrière de Voutré