Documentaire.

Fiche technique :

- Réalisation et images : Merzak Allouache.

- Collaboration, prises de vue : Smaïn Lakhdar Hamina avec la participation de Abdelkrim Ammar (TSF Paris) – La Cinémathèque algérienne

- Texte original écrit et dit par Assia Djebbar .

- Journaliste : Camelia Rahmoune .

- Commentaire : Aïcha Belhalfaoui.

- Montage : Hamid Djellouli.

- Mixage : Philippe Romeo.

- Chants : Houia Aïchi – Djudjura – Trio Bulgarki – Amalia Rodriguez – Jeanne Mas – Gianni Manini – La Callas – Ighil Imoula .

- Post-Production : Agence IM'média.

- Production : Les Films du Triangle / Agence IM'média – 1990

La situation des femmes en Algérie s'est brusquement aggravée avec l'apparition du multipartisme et la légalisation du Front islamique du salut (FIS), parti qui ne cache pas son intention de voir les femmes rentrer à la maison, et qui s'oppose à toute forme de mixité sur les lieux de travail, les lieux publics ou dans la rue.

Les femmes réagissent souvent individuellement avec courage dans un environnement hostile. Femmes-taxi, sportive, enseignante, animatrice de radio ou artiste-peintre, elles refusent d'abdiquer.

Le 8 mars 1989, plusieurs groupes de femmes organisent une grande manifestation devant l'Assemblée Nationale, réclamant notamment l'abrogation du Code de la famille de 1984 « qui fait des femmes des mineures à vie », avec l'appui de Moudjahidates, ces femmes célébrées qui ont combattu pour l'indépendance de l'Algérie. Depuis, différentes associations locales ou nationales se réunissent en vue de constituer une Coordination nationale. En face, les intégristes mobilisent de façon spectaculaire dans les écoles et dans la rue, où ils vont jusqu'à narguer les femmes dans leur propre manifestation.