Armando Bustamante est né à Valparaiso en juin 1952. Pendant sa scolarité au lycée, il commença un mouvement très important pour la réforme de l’éducation et il s’intéressa aux idées de gauche. En 1968, il commence à militer au Parti socialiste et, un an plus tard, rejoint le Front révolutionnaire étudiant (FER) et commence à militer au MIR (Mouvement de gauche révolutionnaire). Son activité militante s’est principalement déroulée à Valparaiso dans les camps entre Placeres y Polanco. Il participe occasionnellement aux « Cordons industriels » dans le secteur de Vicuña Mackenna à Santiago. En 1972, il est appelé à faire son service militaire pendant un an. Un an après le coup d’État, il rejoint un groupe dissident du MIR et, en raison de la répression au Chili, il part avec une partie d’entre eux à Mendoza et Buenos Aires, le 25 octobre 1974. Ils y ont rejoint une organisation appelée Politique Ouvrière en Argentine. Après le coup d’État en Argentine, l’organisation est entrée dans la clandestinité. Armando a été enlevé et torturé avec sa femme Teresa. Ils ont été libérés par un « Habeas Corpus ». Ils ont obtenu de la France le statut de réfugié politique et y sont arrivés le 7 mai 1977. Ils ont été accueillis par l’association « France Terre d’Asile ». Sa femme a été immédiatement hospitalisée en raison de séquelles majeures de ses tortures. En France, ils ont participé activement à diverses instances politiques agissant pour la solidarité et la dénonciation contre la dictature dont le Comité pour la défense des droits syndicaux de Clotario BLEST, Alianza Obrera ; un journal appelé Alianza a été publié. Au niveau professionnel, ils ont effectué différents emplois dans la construction. Ils ont eu deux enfants.