<p> <emph render=\"nonproport\">1644-1657 et sans date. — Garnisons. —(Imprimé), 1644, Paris, 31 décembre ; « ordon­nance portant commandement aux chefs et officiers de l’armée de Catalogne de se rendre en leurs charges dans le quinzième de février prochain sur peine d’estre cassez ; et en outre ceux qui seront gentils-hommes d’estre dégradéz de no­blesse et des armes, et aux autres des galères » ; 1645, 20 janvier ; le marquis d’Effiat, lieutenant général pour le roi en bas Auvergne, Com­braille et Franc-Alleu, ordonne que la présente ordonnance sera publiée et affichée aux carre­fours des principales villes, enregistrée aux sièges présidiaux et élections, et enjoint au prévôt des maréchaux de faire perquisition des officiers qui se trouveraient hors de leurs charges le 15 fé­vrier et de s’en saisir ; 5 février ; attestation de la publication de la susdite ordonnance à Montferrand ; — Aigueperse, Ier février ; lettre de Grimauld, secrétaire du marquis d’Effiat, aux consuls ; il leur envoie l’ordonnance ci-dessus que ledit marquis les prie de faire publier et exécuter ; « vous m’envoyres, s’il vous plaicts, vostre responce et diligences sur icelle » ; — (cahier) 22 mai ; dépense de la compagnie de cavalerie du baron de Roquelaure qui resta à Montferrand du 11 janvier au 2 février (une partie de la compagnie paraît toutefois n’être partie que le 4 février) ; le lieutenant était M. de Montléon, le cornette, M. de Ferreloup (?) ; une journée et demie de la dépense de M. de Roquelaure et de sa suite, en tout 8 personnes et 8 chevaux, 30 liv. ; dépense de 4 laquais pendant ledit temps, 7 liv. 10 s. ; dépense d’un cheval par jour, 20 s. ; un quintal de foin, 20 s. ; dépense de 6 cavaliers et 6 chevaux pendant 2 jours, 27 liv. 3 s. ; total, 1,289 liv. 14 s. ; — (cahier) m. d. ; dépense des officiers de 10 compagnies du régiment d’infan­terie de Bellenave qui restèrent à Montferrand du 9 au 22 avril ; les officiers nommés audit état sont MM. Desfarges, lieutenant-colonel, de la Garenne, le chevalier de La Motte, de Sazers, La Barotière, Mesèles, Chapètes, La Barassie, du Terchot, capitaines ; Saint-Hilaire, lieute­nant ; total de la dépense, 1,510 liv. 2 s. 6 den. ;— (cahier) 29 août 1645 et 18 avril 1646 ; état de la dépense des sergents et soldats desdites compagnies ; total, 2,493 liv. 9 s. (2 exem­plaires) ; — 1647, 24 mars ; les consuls de Montferrand reconnaissent avoir traité avec M. de La Motte, maréchal des logis de la compagnie des chevau-légers de Son Altesse Royale, dont le marquis de Montanieu est lieutenant (pour le dé­logement de ladite compagnie), moyennant 5,000 liv., dont présentement ils lui ont payé 1,500 liv. et promettent lui payer 1,500 autres livres le mercredi prochain venant et les 2,000 liv. restant au délogement entier de sa compagnie ; au dos, quittances des trois dites sommes, la dernière du 2 avril ; la signature de M. de La Motte y a été barrée (probablement après son départ) ; — (cahier) 1650, 10 février ; état de la dépense de la com­pagnie des chevau-légers du duc d’Orléans, du 23 au 31 décembre 1649 ; la dépense de chaque che­val est comptée 12 s. par jour ; dépense de 5 valets pendant 3 jours, 7 liv. 10 s. ; ustensile de 4 cavaliers pendant 3 jours, 10 liv. ; un quintal de foin, 15 s. ; nourriture de 3 chiens pendant 8 jours, 51 s. ; nourriture d’un cavalier du 23 décembre au 25 après dîner, sans valet ni cheval 5 liv. ; — un sextier d’avoine, 52 s. ; la com­pagnie était commandée par M. du Puy, M. de Murat était commissaire ; total de la dépense, 3,801 liv. 9 s. 9 den. ; — (cahier) 15 mai, 1650, et 6 oct. 1651 : état de la dépense de la susdite compagnie du 1er janvier 1650 au 15 dudit mois ; ustensile fourni à MM. du Puy et de Murat pendant ledit temps à 6 liv. par jour, 90 liv. ; ustensile de 2 cavaliers à 20 s. par jour pendant ledit temps, 30 liv. ; total général de la dépense (y compris celle de l’état précédent), 9,409 liv. 16 s., et y compris 14 liv. 16 s. ajoutées le 6 octobre 1651 ; — 16 septembre ; la Cour des aides condamne les consuls de Montferrand à payer à Guillaume Guespin, hôte du cheval blanc à Montferrand, la somme de 410 liv. de frais faits pour la dépense des gens de guerre dont il est question en l’état ci-dessus ; à la suite ; 20 déc. ; quittance finale de ladite somme ; l’arrêt accor­dait audit Guespin 55 liv. 7 s. de plus que ne lui avaient taxé les consuls, plus 10 liv. de dépens ; — (cahier) 1651 ; état de la dépense pour la com­pagnie du baron de Beaupré, du régiment des che­vau-légers du duc d’Orléans, en garnison à Montferrand pendant le quartier d’hiver, commençant le 11 janvier et finissant le 8 mai : ce cahier ne porte aucun arrêt de vérification ; — 1652, Cler­mont, 23 mars ; le duc de Candale, gouverneur et lieutenant général pour le roi en Bourgogne, Bresse, haut et bas Auvergne, mande aux consuls de Montferrand d’avancer sur ce qu’ils peuvent devoir de la subsistance, 2,000 liv., qu’ils remet­tront à Jean d’Estaing, marquis de Sailhans, lieu­tenant de sa compagnie de gendarmes, laquelle somme le receveur général en exercice leur tiendra en compte ; — Clermont, aux Trois-Pignons (ou Pi­geons), 30 mars ; quittance de ladite somme donnée par ledit d’Estaing ; il s’intitule marquis de Sailhans, comte de Ravel, sgr et baron du haut et bas Moissat ; ces 2 pièces sont des copies ; le 22 avril 1654 ; Courtin certifie que les originaux ont été déposés au bureau des finances de Riom ; — 1656, 29 novembre ; arrêt de la Cour des aides condamnant les consuls á payer à Nicolas Le Seure, hôte de Saint- Robert. 269 liv. 2 s. ; à Etienne Perol, hôte de la Croix-Blanche, 123 livres 12 s. ; à Victor Goughon, hôte de la Fleur-de-Lys, 129 liv. 5 s. pour frais faits pour la garnison du régiment de M. d’Arpajon ; — 1657 ; Paris, Ier février ; ordonnance royale ; Louis XIV permet à ses maîtres de camp, capitaines et autres officiers de l’infanterie de se rendre aux lieux du royaume où ils pourront le plus facilement trouver des soldats, d’y faire bat­tre la caisse pour cet effet et de les assembler aux lieux les plus commodes, à condition qu’il y aura toujours un officier à la tête des détache­ments, et qu’officiers et soldats logeront dans les hôtelleries ou lieux mis volontairement à leur disposition, la présente autorisation donnée seule­ment jusqu’au 31 mars ; 26 février ; Jean Garibal, baron de Saint-Sulpice et de Vras (?), etc. , « inten­dent de justice des gens de guerre » en Auvergne, mande aux consuls de Montferrand de publier ladite ordonnance ; 18 février, dimanche (sic); Marcheny, secrétaire de la ville, certifie avoir publié ladite ordonnance à son de trompe à la place des Taules, le jour même à l’issue de la prédication ; — s. d. ; sommes payées pour l’ustensile du logement des gens de guerre, omises dans le premier état ; signé : Gras.</emph> </p>