L’informateur commence par expliquer que le cercle catholique de Mazargues a perduré 107 ou 110 ans. A sa disparition, il a été racheté par le père de Martine Vassal : Élie Gilles, un industriel responsable d’une usine de textile fournissant l’armée française en sous-vêtements, conseiller général et proche de Gaudin. Le témoin dit posséder encore le drapeau du Cercle catholique de Mazargues.

Selon lui, les cercles catholiques n’ont guère évolué, l’inspiration étant toujours la même, celle du catholicisme social. Les membres toutefois, du temps où il fréquentait le cercle, n’étaient déjà plus “catholiques que de baptême”. Il est ensuite question des représentations musicales et théâtrales (de type pastorale) au sein du cercle de Mazargues, nombreuses et auxquelles participait l’informateur. La Passion du Christ y était un thème récurrent. Il cite le nom de Siméon Giraud (sic), qui écrivait des partitions pour le cercle.

À la question de savoir si les cercles représentaient un moyen d’ascension sociale, le témoin répond positivement, et ajoute qu’il en a sûrement été ainsi pour lui. La rencontre avec Germaine Poinso-Chapuis, vue à plusieurs reprises au cercle, a notamment été un déclencheur de son engagement politique. Après avoir évoqué les cabanons où les membres du cercle se réunissaient pour manger la soupe de poisson, Jean-Claude Gaudin évoque de nouveau le catholicisme social dont il dit se réclamer plus que du libéralisme.