La forêt Barade est chargé d'histoire. A l'origine, elle était raversée de routes Périgueux-Brive et Bergerac-Brive peu sûres, où les convois étaient attaqués. Entre le XVIIème et le XIXème siècle, on y exploita le bois, pour le charbon, la forge, ainsi que le minerai de fer et de silice, des verriers de la Vienne s'étant installés. L'exploitation s'arrêta au moment du phylloxéra, lorsque l'on se tourna vers le charbon minéral. Les gens du pays, touchés de plein fouet, arrêtèrent de parler de la forêt Barade mais des restes de ces exploitations demeurent, comme le Gourd, cité dans Eugène le Roy, en réalité une ancienne mine à ciel ouvert emplie d'eau. Le département fut prospère, sans savoir alors qu'il était le troisième pour l'utilisation du fer, et réputé pour sa production de canons et de boulets, embarqués sur la Vézère en direction des arsenaux de la Marine Nationale à Rochefort.