Concerne notamment : - Routes. - Mémoires des frais de levée de plans des routes, chemins, alignements de la généralité, contour de la ville d'Agen et routes qui y aboutissent, ainsi que des rues à Bordeaux de la nouvelle allée du Fort-Louis, de celles qui avoisinent la Place Royale, des bâtimens de la Trésorerie, de l'ancienne Bourse, de l'Hôtel de ville, du collège de Guienne, etc, exécutés sur l'ordre de l'intendant Tourny par les dessinateurs géographes Santin et Giraud, et Capitaine, ingénieur du Roi (1743-1749). - Approbation par le ministère des travaux ordonnés sur les grandes routes de la généralité, imputables sur le fonds des dépenses variables qui s'élève, au 4 janvier 1790, à trois cent-trente-neuf mille livres, et autorisation de faire pour cinquante mille autres livres les travaux les plus urgents, dont le montant est assigné sur les fonds non consommés des exercices dont les comptes ne sont pas rendus à cette date. « Le département, outre « trois rivières navigables, et deux qui peuvent le devenir, « est traversé par cinq grandes routes et trente communica « tions secondaires, dont les longueurs réunies sont de deux « cent-quarante trois lieues, dont soixante et onze seulement « sont très imparfaitement perfectionnées, vingt-trois ébau « chées, quatre-vingt-sept en terrain naturel, et soixante « deux à ouvrir. Presque tous les travaux de ces routes « depuis 1743, époque de leur ouverture, jusqu'en 1777, « ont été exécutés très imparfaitement par corvées ; depuis « 1777jusqu'en 1784, partie de ces ouvrages ont été faits « par corvées, ou sur des fonds de rachat de corvées, et « depuis 1784jusqu'en 1790, ces constructions ont été « totalement abandonnées. » - Mémoire d'observations générales, signé Brémontier, sur les travaux des grandes routes. -Routes, travaux d'ensemble ou de détail, devis des ouvrages à faire sur la route de Bordeaux à Paris, (1783) entre Saint-André et le port de Cubzac : accotements entre le sommet du Cypressat et La Bastide. - Établissement (mars 1730) de la nouvelle route de poste de Bordeaux à Limoges, l'ancienne étant impraticable depuis Libourne jusqu'à Aixé : le tracé sera par Aixé, Thiviers, Périgueux, Mussidan, Montpont, Saint-Méard et les Chapelles, supprimant les postes du Chalaure, de Coutras et de Frapas. - Confection (1782), d'un grand chemin de Périgueux à Bergerac ; les fermiers des Messageries le réclament sur un tracé entièrement distinct de la route actuelle, qui a été tellement mal établie que toute dépense de rectification y serait inutile. - Police générale des routes : l'essartement des bois le long de leur parcours, est ordonné (1776) dans la traversée de Sarlat à Badefol. - Demande de la paroisse de Glayroux, dans la juridiction d'Aillas, près Bazas, que l'État construise des ponceaux et rétablisse quelques chemins nécessaires, à laquelle le gouvernement ayant répondu (1787) « que le mauvais état de ces chemins est « commun à bien d'autres qui gardent le silence, sentant « que les réparations sont à la charge des paroisses », les paroissiens et habitants de Glayroux reconnaissent la justice de contribuer aux dépenses, mais les possesseurs des autres fiefs de la juridiction s'y refusent énergiquement par des raisons sans rapport à l'affaire : « Et dans quel « temps les habitants de Glayroux viennent-ils demander « cette imposition ? dans un temps où les besoins de « l'État sont des plus pressants, ainsi que les suppliants « l'ont vu dans le discours prononcé par le Roi à l'Assem « blée des Notables le 23 avril dernier, et lorsque Sa Ma « jesté bienfaisante, pour diminuer l'impôt additionnel « qu'elle se voit forcée de mettre sur les terres pour couvrir « le vuide de ses finances.... Etc ». Signé : La Vaissière de Verduzan, seigneur de la plus grande partie de la paroisse de Glayroux, Delpech de Montfort, Castera, Chevallier, Castellane, de Bignon, Labarthe Lassale, etc. - Route de Cahors à Limoges par Domme : rectification proposée pour éviter l'escarpement des montagnes qu'on rencontre en droite ligne sur le tracé actuel (1783). - Route de Bordeaux à Bayonne par les grandes et les petites landes ; maintien du droit des ingénieurs, en vertu de l'arrêt du conseil du 7 septembre 1755, rappelant les dispositions de ceux des 3 octobre 1667, 3 décembre 1672, et 22 juin 1706, de prendre le sable et les matériaux dans les carrières les plus rapprochées des ateliers ; même application sur la route de Bordeaux à Brannes, au lieu dit : Les Bons Enfants. - Adjudication de tâches sur la route de Sainte-Foy à Sauveterre (1779) pour les paroisses de Gensac, Pessac, Coubeyrac, Sainte-Radegonde, Massugas, Julliac, Mouliets, Landerroy. - Ordonnances imprimées du Bureau des trésoriers sur la voirie urbaine en 1750. - Réfection du pavé de La Réole (1782).