Document d'archives : Maison du poids, tabliers, horloge, prison…

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Achat fait par les consuls à Guillaume Johannis, jurisconsulte de la ville de Nîmes, et pour le prix de 160 livres tournois, d'une maison qu'il possédait dans la rue de la Vieille-Cerclerie (Selcraria vetus), pour y établir les poids du blé et de la farine appartenant à la communauté (30 juillet 1313). Cession faite auxdits consuls par Guillaume de Génols et Guida, veuve de Louis De Génols, tant en leur nom qu'au nom de leurs pupilles, de tous les droits : directe, droit de lauzime, cense de 4 deniers tournois, etc. qu'ils possédaient sur ladite maison achetée de Guillaume Johannis (ad opus ponderis farinae) ; lesdits Guillaume de Génois et Guida abandonnant en même temps, pour le prix de 30 deniers tournois, la moitié à eux appartenant des arceaux et d'une terrasse en pierre (terrasse lapidée) joignant ladite maison (31 juillet 1313). Echanges faits entre le Roi, représenté par Bernard de Saint-Quentin, lieutenant d'Étienne de Céris, sénéchal de Beaucaire et les consuls de Nîmes, des 2 tiers de la seigneurie, cense et directe d'une maison appartenant aux consuls à la rue de la Bocarié et des deux tiers de la seigneurie, cense et directe appartenant au Roi sur 8 tabliers tant de pierre que de bois, près l'église cathédrale, et entre la rue de la Draperie et le chemin droit (29 juin 1318). Cet échange est autorisé par une lettre d'Étienne de Céris, datée de Saint-Geniès de Malgoirès (de Medio-Gotho), et motivé sur ce que les habitants de Nîmes manquent de place pour se rassembler et que les consuls désirent « de dicto loco fetorem expellere » pour en faire « quemdam tocum amenum » ; entre Bertrand de Languissel, évêque de Nîmes seigneur pour 1 tiers desdits tabliers, et lesdits consuls, qui lui abandonnent 1 tiers de leurs droits sur la maison de la Bocarié (9 juillet 1318) ; cette transaction est autorisée par une lettre adressée par ledit évêque à Pierre Clerc, recteur de l'église de Valleraugue (Vallis-Eraugie). Double de l'accord passé entre ledit évêque et les consuls. Lettre adressée par messire Bertrand de Languissel à Bernard de Codols, Jacques de Cambis Bernard de Languissel et autres fermiers desdits tabliers pour les prévenir dudit échange (Nîmes, 7 des calendes de novembre 1319). Vente d'un tablier par Pierre Ranolphe auxdits consuls, au prix de 37 livres tournois (7 mai 1320). Achat fait par les consuls, au prix de 200 livres tournois, d'une maison sise au portail des Arènes (12 juin 1358). Enquête sommaire faite à la requête des consuls par les juges et viguiers de Nîmes au sujet d'une halle sise devant l'église cathédrale « quae est quatuor pilaribus circumdata et cohoperta de super, dont le sieur Durand Pégoli s'était emparé au préjudice de la ville ; les témoins ayant établi que, depuis plus de 50 ans, ce lieu n'avait pas été fermé et était resté à l'usage du public jusqu'au jour où ledit Pégoli le fit clore, le viguier en rend la jouissance à la communauté (1er juillet 1366). Enquête sommaire faite à la requête des consuls contre un certain Pierre Roussel qui, sans leur autorisation, avait fait construire un tablier, et ordonnance des commissaires déclarant que lesdits consuls ont le droit de faire abattre tous les étaux construits sans leur permission dans la ville (17 avril 1396). Convention passée entre les consuls auxquels Gaucelme, évêque de Maguelonne, avait donné une cloche, cum ferramentis et arnesiis pro hora pulsanda die et nocte ad servicium totae reipublicae et ecclesiae, et les chanoines, qui consentent à rendre ladite cloche à la condition que lesdits consuls feront construire une tour à la maison de ville, se chargeront de tous les frais de transport et d'entretien de ladite cloche et reconnaîtront que les ecclésiastiques sont exempts de leur juridiction et qu'ils ont le droit de faire entrer sans rien payer le vin recueilli dans leurs bénéfices ou dû à la charité publique (22 août 1410). Une note écrite au dos de cette charte dit : que cette cloche est la même qui a servi de timbre à l'horloge qui avait été placée dans la tour qui fut construite en conséquence de ladite transaction ; elle fut remise en usage après la réédification de ladite tour, ainsi qu'il appert de l'inscription gravée autour de ladite cloche et ainsi conçue : Ad honorem Dei et Beatae Mariae ejus matris fuit ista campana facta pro orologio ad utilitatem publicam per capitulum et consules nemausi : anna Domini MCCCCVI. Échange passée par les consuls d'une maison appartenant à la communauté contre une autre maison sise rue du Mûrier (Moresii), près les remparts de la ville, et peu propre à servir de prison royale parce que les prisonniers s'en évadaient facilement et, descendant des remparts dans les fossés, se réfugiaient en l'église des Frères Augustins (1424). Lettres patentes de Charles VII portant confirmation en faveur des consuls de la possession d'une loge (quamdam logiam), appelée vulgairement du Génois (1428). Vente consentie par Pierre Robert d'une terre de 3 séterées, entre la porte des Carmes et celle de la Couronne, en faveur des consuls (1466). Les biens d'un sieur Quéton, débiteur du Roi pour 6,000 écus (scuta) ayant été mis aux enchères et les consuls ayant acheté une loge près de la cathédrale faisant partie de ces dits biens au prix de 50 livres et 3 sous tournois, en sont mis en possession, sous l'obligation de reconnaître au Roi tous les droits de lods et censives qui pourraient lui être dus sur ladite loge (1471). Permission donnée par le sénéchal de Beaucaire aux consuls de faire raser une loge (quamdam alogiam) ayant appartenu au sieur Quéton et sise près la cathédrale, pro ibi facere pulchram plateam (1471). Lettres royaux obtenues par lesdits consuls contre le procureur de la sénéchaussée au sujet de la vente de certaines loges (1474). Lettres patentes de Louis XI dispensant lesdits consuls de poursuivre devant le parlement de Toulouse leur appel contre le procureur de la sénéchaussée (15 janvier 1474). Vidimus des dites lettres. Achats faits par les consuls de 2 tabliers, de noble Jacques de Gévolon de 7 tabliers, de noble Guillaume de Cadoine, seigneur de Gabriac (1476). Échange fait par lesdits consuls des censes et de la directe à eux appartenant, sur une maison sise rue de la Pelleterie, contre la directe du Roi sur un tablier sis sur la place de la cathédrale (1479). Lettres royaux obtenues par les consuls contre Thomas Garnier, soi-disant commissaire royal, qui avait fait abattre une partie des maisons de la place et notamment une maison vendue par le Roi à la ville sous la cense de 10 sous, et que les consuls avaient fait réparer pour servir de marché ; le sieur Thomas est tenu de tout remettre dans l'état primitif (1499). Lettres de Charles Duplessis, seigneur de Sommières, commissaire député pour l'aliénation du domaine royal, portant cession aux consuls (moyennant 20 livres tournois) de la directe du Roi et de la censive de 18 sous tournois sur la poissonnerie de ladite ville (1537). Quittance de ladite somme de 20 livres tournois délivrée aux consuls par le commis aux recouvrements des deniers ordinaires et extraordinaires (1537). Arrêts du Conseil d'État accordant à la communauté de Nîmes la maison de la Trésorerie pour y établir l'hôtel de ville, à la charge d'en payer l'entretien, les réparations et une albergue annuelle de 300 livres (15 septembre 1699) ; autorisant lesdits consuls à transporter ailleurs le marché aux herbes, qui se tenait sur la place où s'ouvre la principale porte de l'église, et où l'affluence des vendeurs était une cause continuelle de troubles, d'embarras et de scandale (29 décembre 1720) ; autorisant l'achat fait par les consuls, au prix d'une rente de 400 livres, du jardin des PP. Augustins attenant à la place de l'Esplanade, dont il gênait la vue (6 février 1725). Lettres patentes du roi Louis XIV confirmant ledit arrêt (31 août 1725).

Cote :

E dépôt 36/55

Informations sur l'acquisition :

Historique de conservation :
Historique de la conservation
GG1

Observations :

Commentaire
In-folio, 28 pièces, parchemin ; 2 sceaux

Personnes ou Institutions :

commune de Nîmes

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