Document d'archives : La Marche pour l'égalité et contre le racisme

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Samia Messaoudi évoque sa rencontre avec Toumi Djaidja, Christian Delorme et Djamel Atallah, en août 1983 au Relais Ménilmontant. Ces derniers lui relatent les événements de Lyon dans le quartier des Minguettes et les violences racistes. Lors de cette réunion étaient aussi présents l'ANGI et l'ABIM : ils décident de créer le Collectif jeunes pour l'accueil de la Marche à Paris. Samia Messaoudi décide de couvrir la Marche via l'antenne de Radio Beur qui se fait l'écho de la manifestation. Elle marche pendant une semaine en passant par Grenoble mais s'investit surtout dans l'organisation de l'arrivée de la Marche à Paris. Elle évoque la Marche comme une expérience très forte émotionnellement. Son retour à Paris coïncide avec le meurtre d'Abbib Grimzi, ce qui va donner un second souffle à la Marche, lui donnant un plus grand impact auprès des Français. Elle insiste sur le fait, qu'à ce moment là, les partis politiques de gauche ne soutenaient pas encore pleinement la Marche. Ils revendiquent une égalité pour tous et le droit de vote des immigrés .La veille de la Marche, le Forum justice et égalité se tient à la MJC de Levallois devant 500 personnes. Le jour de l'arrivée de la Marche à Paris, elle est en tête de la manifestation avec le Collectif jeunes, elle évoque une grande joie à l'arrivée. Le bilan est plutôt positif car la Marche permet une reconnaissance de leur existence, l'obtention de la carte de 10 ans, mais une certaine amertume demeure vis-à-vis du droit de vote.

Description physique :

Importance matérielle :
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