Document d'archives : Correspondance et quelques états (1835-1895) (1) ; enquête sur la fréquentation scolaire et la santé des élèves ; états...

Titre :

Correspondance et quelques états (1835-1895) (1) ; enquête sur la fréquentation scolaire et la santé des élèves ; états numériques des enfants qui ne fréquentent aucune école communale ou privée (rapports des maires, 1844) (2) ; modification des heures pour l'entrée et la sortie : demandes, suites données (1857-1906) ; statistique de la fréquentation dans les écoles publiques et dans les écoles privées (états par arrondissements : niveau départemental ; cantons et communes : arrondissement de Mauriac seulement en 1875-1881, lacunes) (3) ; rapports des inspecteurs primaires concernant les communes dans lesquelles la loi sur l'obligation scolaire ne peut être strictement appliquée par suite de l'insuffisance des locaux scolaires ou de leur éloignement des habitations (réponses à la circulaire ministérielle du 15 juin 1907) (4) ; mesures prises ou préconisées pour améliorer la fréquentation (1907, 1933-1934) ; fréquentation des élèves de scolarité prolongée (jusqu'à 14 ans, loi du 9 août 1936) : états statistiques par arrondissements (1937)

Cote :

1 T 991

Observations :

Commentaire
(1) A remarquer une lettre de l'inspecteur d'académie (23 octobre 1865) relative à des fraudes concernant les rôles de la rétribution scolaire : quelques instituteurs et institutrices s'abstenaient de porter sur les rôles les élèves qui ne fréquentaient l'école que pendant un petit nombre de mois, et recevaient le montant de la rétribution pour leur propre compte.
(2) Parmi les motifs notés de non-fréquentation, en premier lieu la misère des parents, notamment à Arnac, Montsalvy, Cayrols, Pleaux, Saint-Santin-Cantalès, Trizac. Autres causes : l'éloignement (Champagnac, Junhac, Saint-Jacques, l'exiguïté de la salle de classe (Maurs), l'émigration des hommes (lettre jointe du recteur de l'académie du Cantal, qui écrit au ministre (19 mai 1852) que la population virile du département pourrait suffire à tous les besoins de l'agriculture, mais que "l'émigration enlève un si grand nombre de bras que les enfants encore jeunes sont forcés de les suppléer dès le mois d'avril jusqu'en novembre"). Voir 1 T 948 au sujet de la fréquentation scolaire dans le département en 1859.
(3) Il s'agit essentiellement du nombre d'enfants qui, sur le total des enfants de chaque âge existant dans la commune, ont fréquenté l'école et du rapport entre le nombre des enfants inscrits à l'école et le nombre de ceux qui ont suivi régulièrement les cours.

Archives départementales du Cantal

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