Document d'archives : 29 min 15 s : Dalhar / Faucher (13'30)
Contenu :
La famille de M. Bonfils acheta une machine américaine pour faucher après la guerre de 1914. Il la connut, mais comme elle ne marchait pas sur les terrains en pente, il apprit à se servir d'une faux pour ce faire. Pour faucher, on se mettait à plusieurs, en ligne, tôt le matin. Vers 10 heures, les femmes apportaient le panier de fèves mûres, très appréciées avec du vin. Il fallait bien savoir tenir la faux, mais c'était bien plus difficile encore de savoir l'aiguiser. M. Bonfils explique la technique, avec un marteau, pour affiler le fer sans le détendre. Lorsqu'il était jeune, il aimait particulièrement couper les chardons dans le blé, juste avant qu'ils ne fleurissent (pour ne pas qu'ils repoussent) grâce à un outil spécial. On disait "fissar las caucidas" (piquer les chardons), et les enfants s'amusaient à celui qui en couperait le plus. On pouvait les ébouillanter pour les donner à manger aux cochons avec un peu de farine.
Cote :
5
Inventaire d'archives :
Personnes :
Lieux :
Sent Róman de Mont Pasièr, Pologne, Saint-Romain-de-Monpazier, Orme, l', Lolme, Trapoune, la (comm. Lolme)
Thèmes :
Languedocien, Parler bergeracois, aliment du bétail, alimentation, bétail, changement sociétal, cochon, cuisine, céréale, enfant, examen, flore sauvage, instituteur, maladie des animaux, matériel agricole, médecine populaire, médecine vétérinaire, objet, pratique sociale, pratiques agraires, pratiques linguistiques, travail des enfants, volaille, école