Transactions sur les maîtrises. — Sommations pour les enregistrements ou les renonciations. — Réduction du nombre des maîtrises à vendre par l'intendant et permission au corps de les acheter, 10 février 1727. — État au vrai d'un grand nombre de maîtres et répartition du dixième d'industrie, 1745. — Paiement d'une requête à Novy pour le serment de tous les charretiers de Nîmes sur le transport des métiers, d'un présent au lieutenant du roi pour le mariage de son fils, d'un banquet à l'occasion de la nomination des officiers du corps, 1723. — Polices passées devant notaires entre les parents des apprentis et les maîtres ; certificats de services et certificats des médecins et apothicaires en cas de maladie ; quittances des droits d'apprentissage. — Le maître s'engage à apprendre le métier à faire bas, en Dieu et en confiance à l'apprenti, sans rien cacher, comme père de famille, à le nourrir à sa table pendant 3 ans, et à ne point le remercier avant le terme. L'apprenti s'engage à travailler au profit et utilité du maître, à lui obéir et à ne pas s'absenter volontairement. — Établissementde syndics ou gardes jurés à la campagne ; concession à leur profit du quart des réceptions, à charge de rendre compte à la Saint-Louis, ou à toute réquisition, de leurs enregistrements et quittances. — Enrôlements par ordre du maire en 1702 et 1704. — Lettres d'André Lautier, Jean Fourmand, Jean Péladan, Pierre Laurial, soldats aux bataillons d'Anduze à Strasbourg et de Montpellier à Lautterbuch, 1759. Ils se plaignent du service et de la « fièvre tremblante ». — Procès-verbal de présentation de 5 miliciens volontaires, et dépenses. L'engagement d'un seul coûte 75 livres., son chapeau 12 livres, ses souliers 3 livres Le subdélégué touche 25 livres, son secrétaire 5 livres, les embaucheurs 18 livres, les trompettes, avertisseurs et valet de ville 21 livres, le vin 2 livres ; 242 jeunes gens prennent part à la dépense pour 564 livres et 12 fouleurs et enformeurs sont joints à eux.