La seigneuriale de Saint-Jean-des-Mauvrets formait une châtellenie de la baronnie de Briançon. Du château dépendait une mouvance importante sur les paroisses de Saint-Jean-des-Mauvrets, Juigné, Brissac, Saint-Sulpice, Saint-Saturnin, Blaison. Le châtelain avait droit de haute, moyenne et basse justice. En est seigneur Jean de Châteaubriant en 1442, Jean d'Ingrandes, Suzanne de Montausier en 1598, veuve de Jean de Châteaubriant usufruitière jusqu'en 1641. Dès cette époque les fiefs de Clervaux, Pellouailles, le Pavement et la majeure partie de la seigneurie de Juigné étaient réunis à la châtellenie. Louise de Châteaubriand, fille de Jean de Châteaubriand et de Suzanne de Montausier épousa en 1601 Jean de Maillé de la Tour-Landry qui décède en 1635. Lui succède le comte André de Maillé de la Tour-Landry, mari de Louise Petit. La terre est vendue judiciairement et adjugée en 1716 à Jean-François Lecorvaisier. Le partage de sa succession l'attribue en 1742 à Pierre Pasqueraie du Rouzay, conseiller du roi en l'élection d'Angers marié à René Bucher du Cerisier. Lui fait suite son fils Anselme-Etienne Pasqueraie du Rouzay marié en 1764 à Marie-Madeleine-Renée de Mailly-de-Montjean. Le domaine est érigé en majorat par lettre patente du 6 juillet 1826 au profit de Louis-Anselme-François de Pasqueraie du Rouzay pour l'investiture du titre de comte. Son fils Louis-Emmanuel, marié à Mélanie de la Planche de Ruillé, eut une fille, Louise Pasqueraie du Rouzay qui épousa en 1869 le comte de Terves, député, père de la comtesse d'Olonnes. C'est sa petite fille, la comtesse de Carcaradec, qui devint propriétaire du château.

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Langue des unités documentaires: Français.