Document d'archives : Eloge du cinéma par Mohamed Slim Riad (1932-2016), cinéaste et réalisateur algérien, interviewé par des élèves du CFTI de Niamey,

Titre :

Eloge du cinéma par Mohamed Slim Riad (1932-2016), cinéaste et réalisateur algérien, interviewé par des élèves du CFTI de Niamey, Niger

Contenu :

Cette prise de son d’une situation pédagogique est réalisée par deux élèves du CFTI avec le cinéaste et réalisateur algérien, Mohamed Slim Riad (1932-2016). A la suite d’une séquence dégradée de 20s, le cinéaste fait l’éloge du cinéma et le désigne comme un “moyen de communication”. Il parle de l’audiovisuel comme un outil qui transmet, reçoit et visualise le passé. Il profite de la Semaine du film algérien à Niamey pour être en contact avec le peuple nigérien (jusqu’à 1min 23s). Questionné sur son œuvre, il qualifie le cinéma ”d’arme culturelle” et “d'instrument de délassement”. Il donne comme exemple son film, La voie (1968), en parlant d’un hommage à tous ceux qui souffrent (1min 24s - 4min 19s). Selon lui, un film exprime les spécificité d’un peuple en dépassant les frontières et se doit d’être militant, tout en gardant un côté spectaculaire. Il cite à ce propos le cinéma de Jean-Luc Godard. Un élève soulève la question des thèmes romanesques et poétiques en citant Chronique des années de Braise, 1975. Le réalisateur exprime alors que le cinéma ne doit pas être un slogan mais un spectacle. Il doit s’adresser à un maximum de gens et ne pas être élitiste (4min 20s - 7min 36s). A la suite d'une brève coupure de l'enregistrement, Slim Riad parle des sociétés cinématographiques diffusant le plus de films, comme la compagnie africaine cinématographique industrielle et commerciale (COMACICO) par exemple. Il qualifie ces films de “mauvais” car estime qu’ils traitent de sujets dont nous n’avons plus besoin. Il bascule ensuite sur les moyens de communication entre les pays africains dans le domaine de la culture cinématographique et déplore le fait qu’ils ne soient pas maîtrisés : “...à ce stade nous ne savons pas ce qui se fait au Sénégal, le Sénégal n’arrive pas à savoir ce qui se fait au Niger...”. L’enregistrement se termine par un jingle musical (7min 37s - 9min 22s).

Cote :

MMSH-PH-6909

Inventaire d'archives :

Fonds Akoli Daouel

Description physique :

Information matérielles :
La bande (nommée F4439) a été restituée à la famille après la numérisation.
Importance matérielle :
Durée : 9min
Dimensions :
19cm/s

Où consulter le document :

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

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