Document d'archives : Citroën (André).

Contenu :

1. André Citroën, né en 1878, décédé en 1935 : notice biographique. s.d.
2. Inauguration du quai André Citroën à Paris : brochure de la cérémonie du 9 octobre 1958. 1958.
3. Inauguration de la plaque apposée sur l’immeuble où vécut André Citroën de 1919 à 1935 – 31, rue Octave Feuillet à Paris – : brochure de la cérémonie du 10 octobre 1975. 1975.
4. 6 photographies noir et blanc de M. André Citroën et de sa famille (classement chronologique) : 1927-1934.
  • Photographie de la visite des usines Citroën par Charles A. Lindbergh le 27 mai 1927.
  • Photographie de la Tour Eiffel illuminée « Citroën ». 1927.
  • Photographie de la famille Citroën aux Jeux olympiques de Saint-Moritz (Suisse). 1928.
  • Photographie d’André Citroën et d’Henry Ford aux USA. 1931.
  • Photographie d’André Citroën. 1932.
  • Photographie de la famille : Maxime, Jacqueline, André Citroën, Georgina Citroën et Bernard à Deauville (Seine-Inférieure). 1934.

Cote :

2002 26 41

Inventaire d'archives :

Pièces isolées sur support papier.

Informations sur le producteur :

Né le 5 février 1878 à Paris, André Citroën (1878-1935) entre à l'École polytechnique en 1898, avant d'effectuer une année de service militaire, en 1900, au cours de laquelle il profite de vacances à Varsovie pour acheter le brevet des engrenages à chevrons, futur emblème de la société Citroën. Dès 1901, il crée une fabrique d'engrenages comptant une dizaine d'ouvriers. Rapidement prospère, il redresse, parallèlement, la société productrice d'automobiles Mors de 1908 à 1914, date à laquelle il intègre l'armée en tant que capitaine, dans le cadre de la Première Guerre mondiale. Il y constate la supériorité de la puissance de feu allemande, et propose donc au général Bacquet, directeur de l'Artillerie au ministère de la Guerre, de bâtir une usine capable de produire 10 000 obus par jour. Après l'accord du gouvernement, il achète des terrains au quai de Javel (Paris), où il réalise le bâtiment en six mois, y importe des machines-outils venues des États-Unis d'Amérique, et accomplit l'objectif en produisant rapidement plus de 15 000 obus quotidiennement, grâce à l'application du modèle fordiste, dont le travail à la chaîne de 12 000 ouvriers. En 1918, il décide de reconvertir son usine dans la production automobile. Dès 1919, il a pour ambition de faire de la 10 CV, son premier modèle, la voiture populaire, grâce à la réalisation d'économies d'échelle par la production en série. De 1919 à 1927, la production de Citroën est multipliée par 8, passant de 50 à 400 véhicules produits quotidiennement. Grâce à l'accélération permanente de ses méthodes de production, André Citroën fait de son entreprise éponyme le premier constructeur européen, et cela jusqu'à sa mort, ce qui lui vaut le surnom de " french Ford ", en référence à Henry Ford (1863-1947). Toutefois, face à des problèmes de fiabilité des véhicules, desquels découle des difficultés croissantes de trésorerie, André Citroën doit déposer le bilan de sa société en décembre 1934. Exténué, il est hospitalisé dès janvier 1935, et meurt en juillet.

Informations sur l'acquisition :

Don de la famille Citroën à Jean Favier, directeur général des Archives de France, en 1990.

Conditions d'accès :

Communicabilité : libre (délais du Code du patrimoine échus).

Description physique :

1 dossier.
Importance matérielle :
0.041

Ressources complémentaires :

Inventaire : Françoise Bosman. Complété par Simon Vérove.
L'historique s'appuie sur Jean-Louis LOUBET, " Citroën et l'innovation ", Vingtième siècle , 1998, vol. 57, n°1, pp. 45-56.

Où consulter le document :

Archives nationales du monde du travail - ANMT

Archives nationales du monde du travail - ANMT

Liens