Théodore Nicol naît à Theix en 1888. En 1908, alors étudiant dans le département des Côtes-d'Armor, il s'engage dans l'armée et est affecté au 10e régiment d'artillerie de Dinan. Rapidement, Théodore monte en grade et, après un passage à l'école d'artillerie, il est promu sous-lieutenant en octobre 1913 au sein du 51e régiment d'artillerie de Nantes. Lors de sa participation à la Première Guerre mondiale, il est blessé à plusieurs reprises et termine la guerre au grade de capitaine. Ce dernier choisit de poursuivre sa carrière dans l'armée et fait notamment partie des troupes stationnées en Allemagne entre 1923 et 1930. Rappelé à l'activité au début de la Seconde Guerre mondiale, Théodore Nicol est affecté au 210e régiment d'artillerie lourde divisionnaire en tant que lieutenant-colonel. Capturé le 10 juin 1940, il est interné à l'Oflag XVII. C'est au cours de sa détention qu'il rédige un certain nombre de notes sur divers sujets tels que la vie au camp, la science, les mathématiques, les jeux etc. Son rapatriement a lieu le 17 août 1945. Il reçoit plusieurs citations et décorations et est également fait chevalier de la Légion d'honneur.

Théodore Nicol s'est marié avec Élisabeth Weiss, originaire d'Allemagne, en 1932 à Périgueux. Après la guerre, le couple vient s'installer à Vannes où ils décèdent tous deux. Ils sont aujourd'hui enterrés au cimetière Calmont.